La
recherche du bonheur est-elle un esclavage?
= Serait-ce que le plaisir deviendrait "un bourreau
sans merci", dans la fête qui asservit?
= Serait-ce qu'il est impossible d'atteindre le bonheur parce que
ce n'est pas un idéal posé par la raison, mais un idéal de
l'imagination qui étend la mesure du possible et présente le
bonheur comme possible alors qu'il ne peut que se mériter?
= 1) Le bonheur? Plaisirs?
Excellent sujet qui vous invite à l'acte de philosopher: c'est le
même (vous) qui est appelé à interroger et à répondre, à
penser. Par exemple, le bonheur est-il possible? Question initiale
qui engage la question préalable:
qu'est-ce que le bonheur? Soignez les définitions.
Dire que le bonheur est
une suite de plaisirs n'est-ce pas dire que le bonheur est sans
cesse attendu et disparaît sans cesse: en effet le propre du
plaisir c'est d'être précédé d'une tension (celle du désir
comme manque éprouvé, comme soif, comme souffrance de ne pas
avoir ce que l'on désire) et de disparaître dès qu'on l'éprouve.
Une
vie de plaisirs serait donc comme le remarque justement Platon une
vie de tonneau percé: plus on en met, plus il en part.
Mais la définition du bonheur comme état de satisfaction durable
et complète n'exclut-elle pas la course-poursuite du plaisir qui
ne dure pas et qui pour un être raisonnable sensiblement affecté
ne procure jamais une satisfaction complète.
Vous voilà dans l'embarras avec une première partie qui est
contredite par la seconde partie.
Comment en sortir?
Il est possible de distinguer avec Epicure (lettre à Ménécée
lien plus bas) le plaisir en mouvement source de déception et le
plaisir comme absence de douleur.
Voir Epicure,
Lettre à Ménécée en utilisant la page : Le bonheur
selon Epicure.
Vous
pouvez aussi utiliser Kant et la raison pratique: le
bonheur ne peut que se mériter par la vertu.
Utiliser les pages: le
bonheur compromis pour la recherche des idées.
2)
Lire
- Devoir
et bonheur
=>
Vous pouvez consulter aussi dans la rubrique philo - prépas : La
recherche du bonheur
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