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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
La
conscience de soi suppose -telle autrui?
voir
La
conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence
d'autrui?
Gide
affirmait, que non seulement il ne fallait pas craindre les
influences mais qu'il fallait les multiplier.
"L'étrange chose, lorsqu'on parle d'influence, que
l'on ne considère presque jamais que les influences
directes. L'influence par protestation est, chez certaines
natures pour le moins aussi importante... une nature un peu
forte cède plus à la réaction qu'à l'action directe."
Gide, Journal, 1929, page 902.
L'autorité n'est-elle pas une espèce d'influence?
"Toute influence subie présuppose une affinité élective"
E. Gilson,
Le philosophe et la théologie, page 172.
"Les écrivains, qui ont de l'influence, ne sont que
des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres
pensent, et qui réveillent dans les esprits les idées ou
des sentiments qui tendaient à éclore". Joubert, Pensées,
page 238 = Conséquence pour votre sujet?
L'acte de penser exige qu'on distingue l'opinion de la
science. Voir le rôle du maître dans Platon le
soleil la ligne, la caverne
Déterminer avec précision le ou les sens du terme
influence:
-S'il s'agissait d'une cause déterminante alors...
S'il s'agissait de conditions nécessaires mais non
suffisantes alors...
Que serait une pensée qui ne confronterait pas à la pensée
des autres?
Vous pouvez utiliser l'aide suivante:
Est-il possible est-il souhaitable de penser par soi même?
D'abord qu'est-ce que penser par soi même, c'est utiliser
sa propre raison et cela exige du courage, celui de se
servir de son propre entendement, de sortir de la tutelle
des autres: comme le fondement de la tutelle des autres
c'est notre acceptation, notre paresse, nous sommes
responsable de l'état de tutelle: sortir de cet état de
tutelle ne dépend donc que de nous: voilà pourquoi c'est
possible.
Est légitime ce qui est conforme au droit: voyez les
figures du droit et en particulier le droit subjectif.
Penser par soi même c'est exercer une liberté, un droit
fondamental: l'essence de la pensée c'est la liberté.
En ce sens il est légitime, conforme au droit subjectif de
penser par soi même.
Maintenant votre sujet porte sur souhaitable: on souhaite la
satisfaction d'un intérêt de l'humanité, ensemble des êtres
raisonnables sensiblement affectés, ensemble de personnes.
Voyez le cours sur la personne
comme fin en soi.
Lecture incontournable: Kant, que signifie s'orienter dans
le pensée? GF Flammarion, N°573 pages 55 à 72
2)Est-il vrai qu'autrui est un obstacle à la liberté?
dans la page 43 notions: http://www.philagora.net/express.php
:
Clic sur Liberté
- Autrui.
Vous pouvez largement utiliser dans "aide aux
dissertations" l'aide N°47 Autrui
n'est-il qu'un moyen ou un obstacle?
3)
La
conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi?
Commencez par regarder: pour la recherche des idées
regardez la rubrique: http://www.philagora.net/citations/
La conscience: http://www.philagora.net/citations/conscience.php
A- les N° 4, 7, 8, 11, 16.
Étonnez-vous: pourquoi pas?
Je pense, je doute, je ne peux pas douter de mon doute. Je
le fais seul, je prends conscience de moi!
cherchez le problème: la solitude est-elle possible dans la
mesure où toute conscience est conscience de quelque chose?
De plus distinguer la simple conscience et la conscience de
soi, de sa dignité.
Comment
puis-je mesurer une force sans un obstacle à laquelle elle
se confronte. De même comment
puis-je parvenir à la conscience de soi, comme liberté
sans une lutte, un combat qui me permet de conquérir la
reconnaissance. Mais qui peut me reconnaître? Certainement
pas un objet sans subjectivité mais plutôt autrui, cet
autre moi, autre que moi. En ce sens la solitude ne m'apparaît
que comme absence d'autrui, manque d'autrui. A-t-elle une réalité
propre?
J.
Llapasset
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