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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Peut-on ne pas savoir ce que l'on dit?=
En quel sens peut on dire que nos paroles dépassent
notre pensée?
On vous dit "en quel sens" c'est à dire dans
quelle direction et selon quelle signification (qu'est-ce
que cela signifie).
Est-ce que les paroles disent plus que ce nous
voulions dire?
Est-ce que les paroles contiennent plus que ce dont nous
avions conscience?
Analyser le lapsus, conséquence pour votre sujet?
Dépassent,
en quel sens, dans quelle direction: de ce qui va
apparaître
grâce à l'effort créateur de la conscience (je dis
toujours plus que ce que
j'avais préparé) ou dans le sens de ce qui n'apparaît pas
voir conscience/inconscient
Vous pouvez peut-être utiliser
l'aide suivante.
=== Peut-on parler pour ne rien
dire? Les mots
cachent-ils les choses: Les mots cachent-ils les choses?
=== La pensée est-elle
incommensurable avec le langage?
Voir dans http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur langage et suivre les liens proposés.
Commencer par voir la page sur le
langage
C'est une des thèses de Bergson: la pensée est sans
commune mesure avec le langage, irréductible à lui.
=> Étonnez-vous: y a-t-il antériorité de la pensée
sur le langage ou le
langage est-il la chair de la pensée?
Comment si la pensée était antérieure au langage,
pourrait-elle exister sans les mots? Peut-on penser avec des
images particulières? Que serait un jugement sans concept?
Puis-je penser l'arbre avec la seule image particulière de
tel ou tel arbre? NON, pourquoi?
1) Partir d'une réponse qui vient immédiatement à
l'esprit et que l'on
argumente = 1ère partie du devoir. Si le langage exprime la
pensée c'est que
la pensée est antérieure au langage, distincte de lui et
que le langage
risque, en la traduisant, de la trahir.
Argumenter: par exemple:
-si je cherche mes mots, si la pensée cherche ses mots
c'est qu'elle les
précède...
-Voir la thèse de Bergson: la pensée est de l'ordre de la
durée, le langage
est de l'ordre de l'espace, de l'action: les mots sont
distincts, juxtaposés,
généraux: comment exprimeraient-ils la vie de la pensée,
sa continuité et
son originalité...
2) Prendre le point de vue contraire = 2ème partie du
devoir: la pensée est
inséparable du langage (Rousseau: sans le mot la pensée ne
peut naître, on ne pense pas avec des images particulières
=>Hegel: le mot fait apparaître la
pensée en la déterminant: sans lui c'est le flou de ce
qu'on imagine...
=> Merleau-Ponty: le silence intérieur est bruissant de
paroles: ma pensée n'a pas un langage elle est langage
comme si "elle naissait tout
habillée" O. Wilde =>Saussure: la pensée ne serait
que nébuleuse sans rien de délimité avant l'apparition de
la langue).
3) Pour la synthèse... Voir
l'aide n°90. Le
langage n'est-il qu'un moyen pour extérioriser sa pensée?
Pour la transition noter que la
pensée va souvent plus vite que le langage, elle est donc
plus que le langage: si la pensée n'existe que par le
langage comme l'intention n'apparaît que dans une action,
elle ne saurait s'aliéner en lui sans se perdre
(dogmatisme): comme esprit de vérité la pensée est dépassement
perpétuel de ses oeuvres: il suffit de se relire pour se
corriger: la pensée est donc liberté: le langage est à la
fois incarnation de la pensée et obstacle, il se distingue
donc de la pensée comme l'oeuvre pétrifiée de l'intention
créatrice.
J.
Llapasset
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