==
Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
1)
Vous
trouverez les réponses aux questions que vous vous posez
dans l'aide ci-dessous.
Est ce dans la solitude que l'on
prend conscience de soi?
Voir La
conscience me fait-elle connaître que je suis libre?
et surtout Suis-je
le mieux placé pour savoir ce que je suis?
Puis,
la conscience http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons.php
le désir http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
l'existence http://www.philagora.net/philo-poche/pochexis.php
= La solitude est une manière de se croire retiré du
commerce des hommes mais ce n'est qu'une manière d'"être
avec autrui comme absent" de Waelhens.
= Il est très difficile d'imaginer une conscience solitaire
tant l'homme est nécessairement un noeud de relations,
"les relations comptent seules pour l'homme"
Saint- Exupéry.
= Si toute conscience est conscience de quelque chose le
monde est nécessaire à la conscience. La solitude est donc
plein de racines de souvenirs (relations, lectures, de
significations humaines que ma mémoire me présente). La
solitude n'apparaît que parce qu'autrui est présenté
comme absent par mon imagination et si cette absence pèse
un peu comme le corps en mauvaise santé apparaît, alors
que en cas de bonne santé on ne prête pas attention au
corps:
demandez-vous donc ce qui distingue la solitude imposée de
la solitude choisie.
-Distinguez bien la conscience spontanée de la vie et la
conscience de soi, de sa dignité, de sa liberté.
Demandez-vous pourquoi la conscience spontanée qui suit le
cours des besoins et des désirs de l'instant, qui pense à
sa préservation qui cherche l'agréable et fuit le désagréable,
qui est en quelque sorte lâche n'est pas conscience de soi:
-De quoi la conscience de la vie est-elle certaine?
-Pourquoi doute-t-elle de sa liberté, de sa dignité?
Qu'est-ce qui pourrait lui prouver qu'elle est libre?
-Qu'est-ce qui manque dans la solitude pour qu'on prenne
conscience de soi?
-Comment puis-je prouver à autrui que je ne suis pas une
simple conscience de la vie mais une conscience de soi? (le
lâche qui s'enfuit, qui préfère la vie à la lutte
prend-il conscience de soi, de sa dignité?) Celui qui dans
le combat risque sa vie ne prouve-t-il pas que sa détermination
essentielle est la liberté, Pourquoi?
- En quoi dans la solitude ne peut-on en ce sens prendre
conscience de soi.
VOILA pour la première partie.
=> Dans la deuxième partie vous pourriez analyser
solitude choisie=> Travail => oeuvre => prise de
conscience de soi.
=> Troisième partie: oeuvre certes oui mais pour
qui?
============= Pour votre réflexion:
Puis-je
me passer d'autrui?
Étonnez-vous: je peux bien partir sur une île déserte
comme Robinson. Je peux me débrouiller tout seul. Mais par
le mot déserte et seul je pose autrui comme absent.
Autrui n'est-il posé par le mouvement même de la
conscience: sous peine de devenir inconscient je ne pourrais
alors pas me passer d'autrui. =>Voir AUTRUI,
Les figures d'autrui.
Commencer par voir le cours sur le
désir
Utiliser La
conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence
d'autrui?
autrui est-il indispensable à la connaissance de soi?"
Commencer par voir Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je
suis
Vous devez distinguer la conscience de soi et la
connaissance de soi.
La conscience accède à la conscience de soi par la
relation à une autre conscience de soi ce qui signifie que
la conscience de soi n'est vraiment conscience de soi
que lorsqu'elle est reconnue par une autre conscience de
soi: vous pouvez utiliser La dialectique du maître et de
l'esclave de Hegel (le combat, le risque de la vie prouve à
autrui que ma plus haute détermination c'est la liberté,
la conscience de soi.
Comprendre que je me mets à distance de moi même, je passe
de la simple conscience de la vie à la conscience de soi en
passant par l'autre.
Mais, la conscience de soi n'est pas une connaissance de soi
Pour ce qui est de la connaissance de soi, autrui, par son
regard m'amène à prendre conscience de ce que je suis.
Exemple: je parle tout seul: c'est la présence d'autrui qui
fait que je porte un jugement sur moi même comme objet:
j'apparaît à autrui comme un objet.
Sartre: "Autrui est le médiateur indispensable
entre moi et moi même"
Notez bien que la connaissance de soi dont il s'agit ici est
la détermination du soi comme objet dans un jugement qui le
détermine par un concept.
=> La
solitude est elle un moyen d'être libre?
-
1) Il semble
que oui
- pas de responsabilité en vers les autres...
- Pas de regard des autres
- pas de contraintes
Mais est-ce une liberté pleinement humaine?
2) La solitude n'est pas un moyen pour être libre
- impossible d'accéder à la conscience de soi sans
autrui.
On en reste à la simple conscience de la vie... La
conscience animale:
Demandez-vous pourquoi la conscience spontanée qui suit
le cours des besoins et des désirs de l'instant, qui
pense à sa préservation qui cherche l'agréable et
fuit le désagréable, qui est en quelque sorte lâche
n'est pas conscience de soi:
- De quoi la conscience de la vie est-elle certaine?
- Pourquoi doute-t-elle de sa liberté, de sa dignité?
Qu'est-ce qui pourrait lui prouver qu'elle est libre?
- Qu'est-ce qui manque dans la solitude pour qu'on
prenne conscience de soi?
= Dans la solitude ne serions-nous pas soumis à
l'absurde oppression de la nature?
En quel sens Spinoza affirme-t-il que l'homme est un
dieu pour l'homme? Conséquence pour votre sujet?
Conscience de soi => Autrui
=> liberté
La conscience accède à la conscience de soi par la
relation à une autre conscience de soi ce qui signifie
que la conscience de soi n'est vraiment conscience de
soi que lorsqu'elle est reconnue par une autre
conscience de soi: vous pouvez utiliser La dialectique
du maître et de l'esclave de Hegel (le combat, le
risque de la vie prouve à autrui que ma plus haute
détermination c'est la
liberté, la conscience
de soi.
|