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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
1) L'homme, le citoyen.
Vous avez à les distinguer et à les rapprocher grâce à l'aide
suivante.
Qu'est-ce qu'un citoyen?
Bien distinguer le sujet qui appartient à un État monarchique et
le citoyen qui appartient à une République, qui jouit de droits
propres aux membres d'un état.
Voir Peut-on
être homme sans être citoyen? qui vous aidera à préciser
votre réponse.
"Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du
citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre; par la résistance
il assure la liberté." Alain. N'oubliez pas le 2ème aspect
(peut-on parfois désobéir aux lois Peut-on
parfois désobéir aux lois?
La cité se compose-t-elle d'individus?
La cité c'est une ville qui regroupe des citoyens, à la
fois législateurs et sujets.
L'individu c'est le correspondant de l'atome matériel, celui qui
est indivisible qui entend n'être soumis qu'à lui-même
(utiliser la définition de la liberté naturelle dans la
liberté (les figures de la liberté)
Si dans une
première partie vous distinguez citoyen et individu cela
vous permettra de donner les raison de dire NON à la question
posée.
Si dans une deuxième partie vous les rapprochez, vous
pèserez les raisons de dire OUI.
Enfin, vous pourriez peut-être distinguer l'individu et le
sujet.
Un excellent petit livre de 78 pages peut vous aider:
L'individu de Alain Renaut, Collection Optiques
2) A l'origine: L'idée de contrat social permet-elle de
penser fondamentalement la politique?
Tout dépend de l'idée , comme forme intellectuelle d'un
objet, que l'on a de la politique qui est l'art de gouverner
la cité, de diriger l'état:
==> ou bien on prend art au sens de technique,
application d'une théorie et l'idée de contrat social
permet effectivement de penser la politique, à sa base, à
son fondement. Par exemple, pour Rousseau le contrat social
est une théorie qui déduit la légitimité du pouvoir et
de la loi d'une convention première, d'un échange: chacun
renonce à sa liberté naturelle théoriquement illimité
(avant l'état et la loi il peut faire tout ce qu'il veut
s'il le peut) mais pratiquement nulle (il suffit qu'il
rencontre un adversaire plus fort ou deux adversaires unis
pour ne plus pouvoir rien faire et recevoir un coup sur le
nez"): en échange il reçoit une liberté civile
limitée par la loi mais réelle, garantie par la loi et
l'état. L'individu a donc tout à gagner dans le contrat
social: il échappe à la bestialité des réactions
instinctives et il reçoit une sécurité assurée par la
loi sans laquelle il n'y a pas de liberté possible.
Noter que la contrat social fonde ce qu'on appelle l'État
de droit et le pouvoir partagé. Voir la
violence la loi le pouvoir (en insistant sur la
théorie de Arendt )
==> La politique est un art qui ne relève d'aucune
science, qui s'adapte aux circonstances et l'idée de
contrat social n'est qu'une théorie de plus Voir Machiavel
==> La réalisation, de la liberté et de l'égalité
exige que les hommes renoncent à leurs volontés
particulières. "Le but du gouvernement est
l'accomplissement de la volonté générale" Rousseau.
Le problème c'est que chaque individu préfère toujours
d'abord son intérêt particulier. Ce qui explique que
l'état doit veiller constamment à faire respecter la loi
et sa double universalité: pour tous (égalité) , par tous
(liberté).
Voir l'aide En
quoi la démocratie est-elle toujours à conquérir?
Voir aussi, la page Contrat
social
3) Pour approfondir: La
politique et le consensus
==> Suffit-il
d'obéir à la loi pour être citoyen ?
J.
Llapasset
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