== Pour la compréhension
du sujet, vers le problème:
Penser
au sens de expliquer ou comprendre par des raisons.
Comment peut-on comprendre une oeuvre d'art?
Il y a un problème:
comprendre c'est retrouver le sens: il faut donc que l'
oeuvre ait un sens.
Mais pour communiquer un sens il faut un code: l'art
est-il un langage?
Autrement dit l'artiste a-t-il quelque chose à nous dire
à travers l' oeuvre d'art?
1) Il ne s'agit pas de comprendre un sens fixé
2) Ne faut-il pas la comprendre comme un appel à la
liberté...?
= Peut-on reprocher à une oeuvre d'art de ne rien valoir ?
La valeur d'une oeuvre tient à la satisfaction qu'elle
est susceptible d'apporter. La satisfaction d'un intérêt
de l'homme.
Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art?
Vous pouvez utiliser les aides
N°38 Devant
une peinture de Bazille, quelques réflexions
-39 L'oeuvre
d'art a-t-elle quelque chose à nous dire?
- 59. L'art
est-il le règne de l'apparence?
Pour "oblige-t-elle à penser":
Distinguer contraindre et obliger: l'obligation s'adresse
à un être libre...
=>Distinguer bien penser qui est un acte et sentir qui
est une passivité, une épreuve de soi.
==> Qu'attendons-nous de la contemplation d'une oeuvre
d'art?
Quel intérêt y a-t-il à contempler une oeuvre d'art
ou encore, quel genre de satisfaction peut apporter une
oeuvre d'art:
1) une oeuvre d'art ne satisfait ni le désir, ni la
morale.
2) L'amateur (point de vue de l'amateur),
exerce librement sa sensibilité et sa raison dans la
contemplation
esthétique. Cet exercice de la liberté lui procure une
satisfaction désintéressée.
Voir dans la page le bonheur compromis les 4 intérêts et leur
satisfaction.
-Parce qu'il exclut le désir destructeur qui fuit vers un
mauvais infini, l'art n'est-il pas refus de noyer la
conscience et l'instant dans le plaisir? n'est-il pas désir
réfréné, application?
-Parce qu'il vise à la production d'une oeuvre belle
l'art ne se tourne ni vers le passé ni vers le futur mais
vers le présent: l'oeuvre incarne dans la permanence l'idée
qu'elle rend sensible (voir dans les pages sur l'art:
L'arlequin à la mort à la vie, Cézanne Delacroix...
L'arlequin,
à la mort, à la vie
et
Musée
Fabre de Montpellier
-Du point de vue de l'amateur qui exerce sa liberté dans
le jeu de sa sensibilité et de son entendement n'y a-t-il
oubli du désir et contemplation de ce qui se donne dans
le présent? En quel sens cette activité peut-elle être
qualifiée de sérieuse? En quoi instaure-t-elle l'humanité?
-Du point de vue du créateur, son effort pour rendre le
moi sensible, pour re-présenter l'existence, pour présente
l'admiration qui l'habite, n'est-il pas infiniment plus
important que la présentation naturelle et la monotone
aliénation au besoin? Dans une idée n'y a-t-il pas
toujours la présence de l'esprit et de la liberté? En
quoi ce la peut-il être mis en relation avec ce
qui compte, ce qui est vraiment utile, ce qui importe, ce
qui est sérieux?
Le sérieux de l'art, le bonheur éprouvé dans l'exercice
de la liberté, n'est-il pas folie pour l'opinion qui
traduit ses besoins en connaissance
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