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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Est-il
raisonnable d'aimer?
Puis-je savoir si j'aime?
Bien
distinguer le
rationnel et le raisonnable.
Cela a-t-il un sens d'aimer? cela est-il compatible avec l'exercice de la
liberté?
=1) Distinguez bien le désir et l'amour
Puis-je savoir si j'aime?
Commencez par lire dans "philo-dans-la-poche"
les cours:
- La
conscience
- l'existence
(à la suite...)
Puis l'aide N°33: faut-il
se méfier de l'amour?
=> Compréhension du sujet:
Puis-je: est-il possible, les conditions "pour"
peuvent-elles être réunies?
savoir: connaissance comme détermination d'une intuition sensible
par un concept: attention, l'amour est-il un concept ou une idée? Le
sentiment est-il une chose ou ce qui s'éprouve soi même? Un sentiment
peut-il connu comme un
objet à distance? POURQUOI?
Voir l'aide N°14, peut-on
connaître le moi?
j'aime:
distinguez le désir et l'amour. Ce terme, j'aime, désigne-t-il un
désir, un état, une action, une volonté? Voir la définition du désir
Distinguez l'évidence immédiate
(l'opinion qui transforme le désir en connaissance) et le savoir
qui est toujours le fruit d'une enquête qui ne cesse pas.
Voir Platon
le soleil la ligne la caverne
Demandez-vous ce qui distingue une
passion et une action, l'amour passion et l'amour action (lectures:
Alquié, Le désir d'éternité).
J'aime qui? quoi? un corps? Un autre moi? Une personne?
Une beauté...?
J'aime l'amour.
=> N'aimerait-on
jamais que soi? N'aimerait-on jamais que son passé?
Aimerait-on le risque et l'aventure? Alors, on n'aimerait de matériel!
Le désir porte-t-il sur la liberté d'autrui?
===> La passion n'est-elle pas une maladie de
l'âme?
La passion est-elle une maladie?
1) Commencez par définir "maladie": altération, fonctionnement
autre que celui qui convient, dérèglement qui apparaît, s'installe,
peut disparaître ou faire disparaître le composé affecté: c'est dire
qu'une maladie est subie comme passion résultat d'une action.
On peut poser 2 questions: maladie de quoi ou de qui? Qu'est-ce qui
souffre, qui subit, qui pâtit? Le corps ou l'esprit? Le corps et l'esprit
dans la mesure où l'homme est un être raisonnable sensiblement affecté.
2) Remarquez que les passions sont "comprises", prises ensemble
par un seul terme: la passion. Il faut donc un caractère commun à toute
passion. Dans tous les cas "tout ce qui se fait ou qui arrive de
nouveau , est généralement appelé... une Passion au regard du sujet
auquel il arrive et une Action au regard qui celui qui fait qu'il
arrive" (Descartes, Les passions de l'âme 1ère partie Article I.)
Voir
- LA PASSION
3) La recherche du plan...
Vous pourriez essayer de rapprocher les 2 termes, passion et maladie.
Puis, essayer de les éloigner pour enfin dans une troisième partie
prononcer votre jugement en précisant leur rapport.
4) La recherche des idées:
=> Si la passion est une structure fixée de la conscience, n'y a-t-il
pas altération, durée de l'altération et donc maladie?
=> Exemple de rapprochement des 2 termes. Lecture incontournable: Kant,
Anthropologie, Vrin p.119:
La passion est une maladie de l'âme car elle asservit et utilise la réflexion
qui seule peut nous libérer: elle s'installe dans le temps puisque la réflexion
au lieu de la combattre la sert: comprendre que si la passion est réfléchie,
c'est bien une altération de l'âme qui a changé, qui a perdu sa liberté,
son autonomie, c'est une maladie qui appelle des remèdes ou à défaut
des "palliatifs" qui atténuent le mal sans le guérir, par
exemple voyager...
=> Et si la passion n'était pas un esclavage mais la condition de
l'action? Il faudrait la prendre en un autre sens.
Lectures: Hegel, la raison dans l'histoire, 10/18 p.108 (bien suivre la
pensée de Hegel pour comprendre le fameux "rien de grand ne s'est
accompli dans le monde sans passion". Cherchez à bien déterminer le
sens précis que Hegel donne au terme passion qui est bien différent que
celui donne la conception classique de Kant)
Voir dans "aide
aux dissertations" les N°
:
3)
Distinguez soigneusement la passion et l'amour:
la passion tournée vers un impossible retour en arrière et l'amour
action qui veut du bien à l'être aimé ou qui veut le bien. J.
Llapasset
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