== Pour
la recherche des idées:
L'
intérêt au fondement de l'échange (niveau prépas)
L'intérêt est-il
l'unique lien social?
Le lien social c'est ce qui réunit les hommes:
Ce peut être la satisfaction du besoin, mais ce peut être aussi le désir.
Il peut y avoir un contrat passé, une convention, un accord.
===Commencez par lire le texte de Kant avec cette explication:
Insociable sociabilité des hommes!
Votre sujet est tiré d'un texte de Kant: Idée d'une histoire
universelle au point de vue cosmopolitique. L'antagonisme entre deux
tendances: le penchant à s'associer, la sociabilité et la recherche de
l'intérêt privé, le chacun pour soi est un moyen dont la nature se sert
pour développer toutes les dispositions de l'homme dans la société. Il
faut prendre ici le terme nature comme un tout finalisé qui a un dessein
et symbolise la sagesse de Dieu. Comprendre que les résistances
auxquelles l'homme se heurtent
le poussent à surmonter sa paresse et à se faire une place parmi les
autres qu'il supporte mal mais dont il ne peut se passer. C'est comme si
l'opposition à autrui l'éveillait et le pousser à se cultiver et à
adopter une conduite morale.
Le mieux serait de lire le texte de Kant pour comprendre comment culture
et civilisation s'engendrent à partir de cet antagonisme: l'insociable
sociabilité.
Prendre la société au sens de : ensemble d'individus qui travaillent
et qui échangent.
voir aussi les pages sur le travail
(les 2 http://www.philagora.net/philo-poche/pochtravail.php
)
et l'aide aux dissert. N°11
Le
travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser?
- "Dans la vérité, l'intérêt particulier ne doit être ni négligé
ni refoulé, mais accordé à l'intérêt général, et ainsi l'un et
l'autre sont maintenus". Hegel, Principes de la philosophie du
droit.
---L'intérêt général est-il la somme des intérêts particuliers?
=>Commencez par voir dans "philo-notions/bac"
la page ROUSSEAU.
Lectures incontournables: Rousseau, le Contrat social, en particulier
livre II, chapitre III. Quelques indications sur ce sujet qui demande de
subtiles distinctions: -Une somme est le résultat d'une addition:
l'addition suppose que l'on a pu ajouter des quantités réductibles à
l'identique ce qu'on a compté.
Par exemple on ne pourra jamais compter jusqu'à 2 si 1 est 1 ne sont pas
absolument identiques (seule la position dans l'espace les distingue).
Que penseriez-vous de quelqu'un qui voudrait compter des choses différentes,
en faire la somme?
Que penseriez-vous de quelqu'un qui voudrait additionner des éléments
qui s'excluraient?
Essayez maintenant de mieux comprendre la question: un intérêt général
(un intérêt commun) Peut-il être obtenu par l'addition de tous les intérêts
particuliers ou par la soustraction de ceux qui se contredisent?
Qu'est-ce qui distingue la volonté générale de la volonté de tous?
LA Volonté DE TOUS NE Serait-elle PAS LA SOMME DES Intérêts
PARTICULIERS avec ce qui se contrarie en eux? Que faut-il donc ôter des
volontés particulières pour avoir la volonté générale de l'intérêt
commun?
----Puis-je me passer d'autrui?"
Étonnez-vous: je peux bien partir sur une île déserte comme Robinson.
Je peux me débrouiller tout seul. Mais par le mot déserte et seul je
pose autrui comme absent.
Autrui n'est-il posé par le mouvement même de la conscience: sous peine
de devenir inconscient je ne pourrais alors pas me passer d'autrui.
AUTRUI, Les figures d'autrui http://www.philagora.net/philo-bac/autrui1.php
Commencer par voir le cours sur le désir http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
Utiliser a La
conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d'autrui?
Autrui est-il indispensable à la connaissance de
soi?"
Commencer par voir Suis-je
le mieux placé pour savoir ce que je suis?
et dans express: http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur autrui.
Vous devez distinguer la conscience de soi et la connaissance de
soi.
1) La conscience accède à la conscience de soi par la relation à une
autre conscience de soi ce qui signifie que la conscience de soi n'est
vraiment conscience de soi que lorsqu'elle est reconnue par une autre
conscience de soi: vous pouvez utiliser La dialectique du maître et de
l'esclave de Hegel (le
combat, le risque de la vie prouve à autrui que ma plus haute détermination
c'est la liberté, la conscience de soi.
Comprendre que je me mets à distance de moi même, je passe de la simple
conscience de la vie à la conscience de soi en passant par l'autre.
Mais, la conscience de soi n'est pas une connaissance de soi (voir l'aide
plus bas)
2) Pour ce qui est de la connaissance de soi, autrui, par son regard m'amène
à prendre conscience de ce que je suis. Exemple: je parle tout seul:
c'est la présence d'autrui qui fait que je porte un jugement sur moi même
comme objet: j'apparaît à autrui comme un objet.
Sartre: "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi même"
Notez bien que la connaissance de soi dont il s'agit ici est la détermination
du soi comme objet dans un jugement qui le détermine par un concept.
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