Quelques indications .....
Il
était possible de s'assurer du sens des termes: gagner:
s'assurer un
profit matériel mais aussi acquérir, retirer de,
conquérir...
travailler:
on peut
distinguer la forme idéale du travail et ses formes
sociales. Voir le cours sur le travail, les
formes sociales du travail Vers
le problème: -
Réflexion possible. Tout gain
a un prix, si le prix est plus important que le gain, en
réalité on perd. Pensez au travail aliéné, inventé,
organisé par un autre et profitant à un autre...
Si on perd sa liberté en travaillant, comme être
raisonnable sensiblement affecté, on perd tout. Pour
une introduction: point de départ: l'opinion qui ne
pense pas. D'une part on gagne un salaire qui arrive à la
fin du mois par exemple. Le reste est un sacrifice de tous
les appétits. On s'y traîne le lundi matin. Ce qui prouve
pour l'opinion qu'on ne gagne rien à travailler, rien
d'autre que la satisfaction de recevoir un salaire, c'est
que si on gagne au Loto, on ira narguer le patron: la
publicité relève elle aussi de l'opinion quand elle nous
présente le gagnant en chemise et en culotte courte qui,
tel un enfant dépourvu de raison jette à l'eau son emploi.
Un peu de réflexion nous amène à mettre en question
l'opinion: peut-on renoncer à ce qui nous humanise sans
perdre une perdre une part de notre humanité. Voir le
texte de Bataille: travail et morale Quelques
pistes:
= Travailler pour se libérer de l'oppression exercée par
la nature (donné naturel extérieur), et du donné naturel
intérieur que chacun porte en lui, qui est source de
caprice et de passion.
= Travailler pour gagner sa vie? (penser à la liberté
économique: si je n'ai pas de quoi payer le prix de mon
déplacement, je reste chez moi, malgré moi.
= Travailler pour gagner sa dignité et exercer l'échange
grâce auquel chacun se reconnaît en se faisant
reconnaître. Penser à Hegel la conscience de soi entre,
dans l'oeuvre, dans l'élément de la permanence. Ainsi elle
se prouve à elle même sa dignité et elle la prouve aux
autres qui peuvent accéder à l'oeuvre. En
résumé:
= le travail est une nécessité:
renoncer au travail ne serait-ce pas renoncer à soi même.
En effet refuser le travail serait refuser:
sa dignité: en effet le travail définit l'homme comme
celui qui refuse le donné intérieur (animalité) et le
donné extérieur (la nature).
sa raison de vivre: parce que le travail est une activité
qui produit une oeuvre: en quoi l'œuvre est-elle raison de
vivre humainement?
la conscience de soi: le travail ne fait-il pas entrer dans
l'élément de la permanence la conscience de soi: elle
s'extériorise pour ainsi dire. Le travail forme l'homme qui
par lui accède à lui même et à la liberté. =
Pour le contrepoint, il était toujours possible d'utiliser
Marx: cf. Marx,
la dépossession du travail =
De nombreuses esquisses sur philagora vous préparaient à
un tel sujet. Par exemple:
L'
homme peut il se contenter de travailler en vue du seul gain?
Merci de le dire autour de vous.
Une page
synthétique: http://www.philagora.net/philo/travail.php
___________________________
Je vous rappelle que nous ne donnons pas de corrigé car ils
ne servent à rien.
Ce qui précède est une esquisse possible. Vous pouvez
avoir une très bonne note en ayant réfléchi tout à fait
autrement. Vous serez avant tout noté sur votre effort de
réflexion.
Remarquez que notre message sur le forum :
BAC
pour ceux qui n'ont rien fait ! vous proposait de
relier la liberté aux thèmes du programme
.
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