== Pour la recherche des idées:

Problème: Le monde est-il connaissable?

Commencez par lire avec attention la page sur Sartre, l'existentialisme en essayant de comprendre la phrase: "le monde est le miroir de ma liberté"  

Connaître c'est déterminer une intuition sensible par un concept.

1) Mais qu'est-ce que le monde? Ce terme peut désigner l'ensemble des
significations que l'existence donne librement à des situations diverses (voir la page: Sartre http://www.philagora.net/grenier/sartre.php 

2) D'autres confondent monde et univers.

Selon le sens donné à monde, la réponse sera différente. Si monde = 1) alors
le monde est bien le miroir de ma liberté et qu'est-ce qui pourrait m'empêcher
aux sens que je lui ai donnés.

Si monde = 2) alors se pose la question de l'accès à la réalité à travers
des phénomènes dans lequel le sujet ne retrouve que ce qu'il y a mis.

Voir dans aide aux dissertations http://www.philagora.net/dissert.php
l'aide N°17 L'important ce n'est pas ce que les choses sont mais ce qu'elles signifient
l'aide N°04 L'homme est-il étranger dans le monde
l'aide N°87. Est-ce au réel que les mathématiques ont affaire

=>Déterminer ce qui nous pousse: est-ce la
curiosité? Elle porte sur  la  nature, sur les lois de la nature:
savoir, prévoir, pouvoir.

Est-ce le désir, il porte sur le monde, son sens, c'est à dire son passé et
son avenir: d'où il vient, où il va.

"Utile": distinguer le simplement utile, dans l'instant, qui ne débouche
sur rien et le vraiment utile ce qui importe pour bien vivre.

Que désigne "nous"? Pourquoi ne pas dire "moi"?

"Aux autres", c'est à dire, ce qui sont différents de nous (altérité);
"autrui" est un autre moi, autre que moi et autrui n'existe que si
j'accepte cet écart.

=>Si vous distinguer soigneusement la nature et le monde, le monde est
l'ensemble des significations que les êtres humains donnent à ce qu'ils aperçoivent:
il est source d'intersubjectivité. = Sartre, la condition humaine.

Mais qu'est-ce que connaître? C'est déterminer une intuition sensible par un
concept, ce qui vous renvoie au langage: toute langue implique une conception du
monde.

2) En changeant ses désirs?

-Vaut-il mieux changer ses désirs que l'ordre du monde? (Descartes)

ou ... peut-on égaler désir et pouvoir pour ne jamais être déçu?
mais le désir n'excède-t-il pas toujours le pouvoir? (voir le désir et le besoin http://www.philagora.net/philo/desir-besoin.php )

Lecture incontournable: vous trouverez l'origine de votre sujet et de quoi le comprendre dans Descartes, Discours de la Méthode III, 3ème partie.

- Sommes-nous l'auteur de l'ordre des choses? Peut-on agir sur ce qu'on n'a pas
créé?

- N'est-il pas sage de ne désirer que ce qui est accessible?

- Le contentement de pouvoir sur soi même ne peut-il être atteint?

- La générosité: Descartes, Traité des passions article 153.

===Transition,
le volonté peut-elle modifier un désir? Puis-je transformer un
désir par la seule volonté? Si je renonce à essayer de réaliser un désir; n'est-ce pas sur la seule action que j'ai un pouvoir?

- Si changer ses désirs est impossible ne vaut-il pas mieux essayer de modifier l'ordre du monde? Quelles objections peut-on faire à Descartes:

- Y a-t-il un pouvoir du sujet sur lui- même? N'est-il pas aussi impuissant à changer ses désirs que
l'ordre du monde?

- Si le désir constitue le sujet, le sujet a-t-il un pouvoir de maîtrise sur ce
qui le constitue? conséquences pour le sujet? Voir Jacques Lacan, Le Séminaire

II. Le Seuil page 262, 263. (Vous pouvez l'autre qui n'existe pas http://www.philagora.net/ph-prepa/lacan1.php )

3) -En devenant maître de soi? Qu'est-ce qu'être maître de soi?

Maître de soi ou maître de ce qui n'est pas soi, de ce qui est instinctif , de ce en quoi on ne se reconnaît pas.

Le soi peut-il être maître de soi si le soi est ce qui ne peut échapper à
soi?
Faut-il être toujours être maître de soi?

Voir dans les figures de la liberté, la maîtrise de soi. http://www.philagora.net/philo-bac/baclib.php 

-Colère et violence peuvent-elles parfois avoir un sens?

-Peut-on justifier le recours à la violence?

-Ne faut-il pas parfois (dans quels cas), pour évoluer, effectuer un mouvement
brusque contre soi même ou contre autrui?

-La rupture comme séparation pour une naissance est-elle le résultat de la
violence ou de la force?

-Peut-il y avoir une guerre juste?

-Doit-on répondre à l'injustice par l'injustice?

Voir tout d'abord le cours sur LA PERSONNE. http://www.philagora.net/philo-poche/pochpers.php 

Demandez-vous: qu'est-ce que la justice? Celui qui réclame justice ne se plaint-il pas que ses droits n'ont pas été respectés? L'action juste serait alors celle qui est bien ajustée au droit.

Répondre à l'action injuste par une action injuste, n'est-ce pas appeler la vengeance, une autre action injuste qui réponde à la réponse à l'infini?

Doit-on,  marque le devoir. Le devoir n'existe que par un droit qu'il doit respecter. Autrement dit: est-il conforme au devoir de répondre à l'injustice par l'injustice.

N'est-il pas conforme au devoir de suivre le devoir? Que dois-je faire?

Vous pouvez utiliser KANT l'impératif catégorique http://www.philagora.net/philo-bac/kant-imp.php pour déterminer ce qu'est le devoir.

Demandez-vous la différence entre une vengeance et un jugement prononcé par un
juge neutre qui applique une loi.

Laquelle de ces 2 réponses à la violence est conforme au devoir? Pourquoi?

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