Le
sujet : Le je est un principe auquel l'individu
attribue ses états et ses actes. Une chose qui pense( =>
Descartes)
Pour Kant: un
sujet transcendantal: Transcendantal = Ce qui n'est pas
une donnée empirique (de l'expérience) , ce qui est connu comme
une condition a priori et constitue la condition nécessaire de
toute connaissance possible
Ce qui au-delà de l'expérience (moi empirique) conditionne cette
expérience.
C'est un principe unifiant:
la source d'une activité qui unifie le divers de l'expérience
interne.
"Par ce moi... ou par cette chose qui pense , on ne représente
rien de plus qu'un sujet transcendantal des pensées = X et ce
n'est que par les pensées qui sont ses prédicats que nous
connaissons le sujet..." Kant Critique de la raison pure.
Je est autre?
Je vous conseille de toujours commencer par vous étonner, puis
vous dégagez le problème qui a provoqué votre étonnement enfin
vous ajustez un plan pour résoudre le problème et vous
l'annoncez. Il vous reste à préciser l'enjeu, ce qui est risqué
selon la réponse que vous donnerez.
Maintenant vous avez le schéma
de l'introduction.
Étonnement: comment peut-on poser
une question aussi bête! L'étranger c'est l'autre. On veut me
faite croire que je est autre!
La problématique est le chemin qui mène au
problème:
comment se fait-il (= formule pratique pour introduire un problème)
que moi, doué de conscience, qui a accés directement à ce que
je suis je puisse être étranger à moi même, c'est à dire ne
pas avoir l'intuition directe de ce que je suis?
==> Le Soi peut-il échapper à soi? Je pense, j'existe, je
suis et je n'ai besoin de rien d'autre pour en prendre conscience.
==> Pourtant dans certains de
mes actes je ne me reconnais pas... D'autres actes je les
accomplis machinalement ou sans savoir pourquoi, comme s'il y
avait un étranger, bien étrange qui était moi....
Enjeu: ce qui est risqué: c'est la
suprématie du bon vieux sujet
|