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Le je est-il le fondement de la certitude de soi?

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== Pour la recherche des idées:

Descartes: "...tout ce qui est tellement en nous que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes" (rep 2è obj, 2)
Rousseau: "Je sens mon coeur et je connais les hommes" (Confessions, début)
Michel Henry: "Le soi est ce qui ne peut échapper à soi" Généalogie de la psychanalyse 


1) Le Je: 
Le je est un principe auquel l'individu attribue ses états et ses actes.
Quand je dis je, je me pose comme une personne, une et identique dans le temps, source d'une pensée: comme un sujet conscient de son existence, une présence à soi mais n'est-ce pas la conscience qui est au fondement de la certitude de soi?: selon Ricoeur, comme auteur de ce que j'énonce, comme auteur de mes actions, capable de se constituer en citoyen. D'autre part, quand je dis je, je m'affirme comme pouvant être l'auteur d'un récit qui narre mon devenir dans le temps et par lequel je me structure.

2) un fondement: 
Fondement désigne donc ce sur quoi on fait reposer une chose
La première des vérités, l'existence ("Je pense, je suis") peut être considérée comme un fondement dans la mesure où elle est certaine et indubitable. Descartes la compare à un levier fixe et assuré à partir duquel, selon lui, on pourra déduire un ensemble de connaissance établies, qui détermineront l'assentiment légitimé des esprits.

3)Voici quelques pistes:
=> Avec la conscience apparaît la présence à soi qui est une condition de possibilité du je, condition nécessaire mais pas suffisante puisque pour dire je, il faut se saisir comme je, se réfléchir pour ainsi dire. Dire je c'est parler, parler à qui, à autrui?

=> Dire je n'implique-t- il pas de prendre conscience de soi, de commencer par dire moi? Le langage serait contemporaine de la conscience de soi. Du moi au je, y a-t-il une différence, quelque chose de plus dans le je: si oui, la conscience de soi n'est qu'une condition nécessaire pour dire je. En disant moi c'est l'individu qui apparaît et ne faut-il pas distinguer l'individu et le
sujet.

=> Si la conscience immédiate ne suffit pas pour dire je, qu'est-ce que cela signifie du sujet? je est-il celui qui se sait l'auteur de ses représentations et de ses actions? En disant je l'homme se saisit comme sujet, il accède à l'activité intellectuelle et à l'action morale.

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