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L'inconscient contrarie-t-il la connaissance de soi ?

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Pour débuter votre recherche, voici quelques pistes: 

Commencer par lire: LA CONSCIENCE - L' INCONSCIENT - LE SUJET  

= On appelle inconscient une hypothèse: ce qui n'apparaît pas, ne peut jamais apparaître:

"Je voudrais exposer en quelques mots et aussi simplement que possible ce que le terme 'inconscient' en est venu à signifier"... (lire la suite dans : Freud, métapsychologie page 174 à 185, Folio Essais)

Pour débuter votre recherche

La conscience de soi n'est pas une connaissance de soi: si je veux regarder la conscience je ne vois que des images et des représentations qu'elle fait apparaître dans un mouvement, une visée ce que Husserl appelle l'intentionnalité:l'acte du cogito qui vise un cogitatum dans l'intériorité. Schopenhauer écrit très justement que le moi est un point noir, c'est à dire que s'il permet de voir il ne peut jamais être vu.

1) Comment me connaître?
Pour répondre à la question "que suis-je " je dois donc me représenter en fonction de ce dont je suis capable dans mes relations avec autrui et dans les oeuvres que je produit: par l'oeuvre la conscience de soi entre dans la permanence d'une possibilité que l'oeuvre réalise dans la forme qu'elle reçoit d'une invention effectuée par un sujet.
Si le sujet est l'auteur de ses représentations et de ses actions, il peut répondre à la question que suis-je par une connaissance de soi puisqu'il a des déterminations construites dans lesquelles il se reflète. 
Pour l'homme être c'est se faire et je suis ce que je fais par mes projets partagés avec autrui.
On pourrait dire que je suis en me représentant selon les relations avec autrui et les relations avec le monde. Sartre écrit que l'homme est ce qu'il n'est pas et qu'il n'est pas ce qu'il est. C'est dire que l'essence de l'homme c'est de ne pas en avoir, c'est sa liberté.

2) Mais l'hypothèse de l'inconscient semble contrarier la possibilité même de la connaissance dans la mesure où sa conséquence est que l'acte ou l'oeuvre est en partie l'expression d'un autre que moi., ce qui semble exclure la possibilité de se connaître par ses actes ou par ses oeuvres; d'autant plus qu'il n'y a pas de science de l'inconscient parce que, par définition il n'apparaît pas dans l'évidence de ce que l'on voit devant

3) "Là où était ça je dois devenir" Freud
Comme l'inconscient est par définition inobservable (un peu comme un trou noir), on en est réduit à interpréter des formes d'expression qui apparaissent et qui ne relèvent pas du "je pense" et du "je veux" de la conscience:
Le rêve serait la réalisation d'un désir et par là le gardien du sommeil; les actes manqués comme, lapsus, erreurs de lecture ou d'écriture, oublis, maladresses renvoient aussi à l'inconscient. Toute forme d'expression devient matière à interprétation: le mot d'esprit, mais aussi la littérature, l'art, la religion... Cet effort pour retrouver le sens engage dans des analyses qu'aucune expérimentation, qu'aucune contrainte ne peuvent arrêter.

L'inconscient ne serait-il pas un tremplin à saisir pour la connaissance de soi; par l'interprétation?

=> Peut-on connaître l'inconscient? inconscient est-il en nous nature ou histoire?

 
Bonne continuation

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