== Pour la recherche des idées:

1) = dans le travail: Pourquoi travailler?

Étonnez-vous: quelle question!!! Bergson écrit qu'une fourmi traversée par une lueur d'intelligence s'arrêterait de travailler... Pour laisser les autres travailler à sa place ?

Commencer par voir les 2 pages sur le travail http://www.philagora.net/philo-poche/pochtravail.php
http://www.philagora.net/philo-poche/pochtravail2.php

Puis désir et besoin . http://www.philagora.net/philo/desir-besoin.php

Pourquoi signifie pour quelle cause (on ne peut pas faire autrement) et pour quelle raison, pour quel motif (=raison d'agir d'ordre intellectuel.)

Vous pouvez chercher des idées dans l'aide suivante.

Faut-il travailler?

Étonnez-vous: faut-il marque la nécessité, ce qui ne peut pas ne pas être! Allons bon! On ne pourrait se passer du travail! Même on a les moyens de vivre!

Le travail ne permet-il pas de se libérer de la nécessité et de ... ne plus travailler?

=> Demandez-vous de quel travail il s'agit. Une forme sociale du travail (par exemple, un travail aliéné inventé par un autre, organisé par un autre qui profite à un autre...) et la forme idéale du travail qui ne sépare pas travail manuel et travail intellectuel, qui produit une oeuvre. Distinguer donc le travail simple moyen de vivre et le travail raison de vivre.

- Pour le plan, vous pouvez peut-être partir d'une réponse au sujet qui vient immédiatement à l'esprit: par exemple: réduit à la satisfaction des besoins, simple moyen de survivre, le travail est en quelque sorte hypothétique: je travaille si je n'ai pas de quoi satisfaire mes besoins: il n'est pas nécessaire et il disparaîtra par exemple avec l'utilisation de machines intelligentes" qui produiront de quoi satisfaire mes besoins.

Argumentation à poursuivre pour avoir la première partie.

-Dans la deuxième partie, vous prenez le contre-pied de la première: pour de multiples raisons le travail est une nécessité: renoncer au travail ne serait-ce pas renoncer à soi même. En effet refuser le travail serait refuser:

==sa dignité: en effet le travail définit l'homme comme celui qui refuse le donné intérieur (animalité) et le donné extérieur (la nature).

==sa raison de vivre: parce que le travail est une activité qui produit une oeuvre: en quoi l'œuvre est-elle raison de vivre humainement?

==la conscience de soi: le travail ne fait-il pas entrer dans l'élément de la permanence la conscience de soi: elle s'extériorise pour ainsi dire. Le travail forme l'homme qui par lui accède à lui même et à la liberté.

-La troisième partie de votre devoir. =>Les 2 premières parties  vous ont permis de penser, d'avancer en pesant le pour et le contre, mais vous laissent dans l'embarras devant deux routes contraires: vous devez résoudre la contradiction entre les réponses de la première et de la deuxième partie,
souvent par une distinction. Il ne s'agit de répéter ce que vous avez dit mais d'avancer grâce à la confrontation des deux premières parties.

Le travail ne serait pas une nécessité mais un acte de liberté, l'exercice de la liberté?

"Il est bon d'avoir toujours un travail suivi qui nous commande, qui fixe nos idées et qui rattache à lui les idées éparses et les moments décousus de notre vie" Maine de Biran.

"il est bon" =c'est peut-être la compréhension de cette expression qui peut vous aider à trouver la 3ème partie.

Est-ce la nécessité qui pousse à travailler?

Pourquoi travaillons nous...

La nécessité=ce qu'on ne peut éviter, ce qu'il faut satisfaire, les
besoins naturels: boire, s'alimenter dormir...

pousse=exerce une force sur...

travailler=distinguer la forme idéale du travail et les formes sociales.

1)Pour quelles raisons peut-on affirmer que LE BESOIN pousse à travailler?

Peut-on distinguer les besoins réels et les besoins artificiels? (analyser le luxe)

2)Pour quelles raisons peut-on affirmer que c'est LE Désir qui pousse à travailler (analyser le paraître, le regard des autres, la différence)

L'œuvre n'incarne-t-elle pas dans la permanence, sous le regard de tous ce que le travail a produit: par le travail la conscience accède à l'objectivité.

=>Le désir est-il une nécessité? Comment le distinguer du besoin? Voir dans aide aux dissertations http://www.philagora.net/dissert.php les aides N°69 et N°81

2) Pour le loisir: Celui qui ne sait pas jouer me fait peur.
Commencez par voir Le DESIR http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php

les PASSIONS http://www.philagora.net/philo-poche/pochpass.php

Compréhension du sujet:
peur: conscience d'un danger imminent, d'une menace: phénomène psychologique affectif (fuite du désagréable ébauchée): il faut découvrir les raisons de cette peur: ces hommes font peur car il leur manque quelque chose que le savoir jouer peut apporter; ceux qui ne savent pas jouer, qu'ils ne jouent ou ne respectent pas les règles du jeu, font peur 

=> que peut apporter le jeu pleinement exercer qui pourrait rassurer l'auteur sur le comportement des hommes qu'il rencontre. La détermination de savoir jouer s'impose donc.
savoir: connaissance qui permet un exercice correct: dans le développement du devoir on prendra ensemble: savoir jouer.
jouer: exercer une activité, un jeu: il y a des jeux: pour chacune des formes de jeu une analyse devrait permettre de déduire, s'il joue le jeu, ce que l'homme apprendra, ce qui rassurera l'auteur du sujet posé qui le rencontrera.

1) Le jeu de l'enfant, qui ne parle pas encore, et du petit animal qui joue:
apprentissage de quoi? qu'est-ce qui peut rassurer?

2) Le jeu d'imitation, par exemple, jouer à la marchande ou au docteur = exercice de quoi? Sympathie? Compréhension? Rassure qui? L'enfant? La société? L'entourage?

3) Analyse du jeu de société (jeu de Dames, Monopoly...)
- Satisfaction lié au respect des règles: Pourquoi? Celui qui respecte les règles est-il satisfait? Qu'indique sur lui même le respect des règles à celui qui les respecte?
En quoi la rencontre de quelqu'un qui s'est habitué au respect des règles est-elle rassurante?
- Satisfaction liée aux difficultés à vaincre, goût de l'effort: pourquoi est-ce rassurant d'avoir des partenaires qui ont le goût de l'effort?
- Satisfaction liée non pas à l'appât du gain mais au simple fait d'une action réussie: c'est gratuit, c'est pour du beurre, c'est pour des hommes libres capables de prendre pour fin leur propre action.

=> Montaigne en chemin...
Si la liberté est de tout pouvoir sur soi , en quoi est-ce rassurant de rencontrer en chemin Montaigne qui n'a pour but que l'activité de voyager: vie ludique = la fin de l'activité est l'activité elle même: quand je danse je danse, quand je marche je marche, quand je voyage je voyage: en quoi un tel homme ne doit pas être craint.
-Reste qu'il s'agit de savoir jouer: rôle de la loyauté? Du respect de l'adversaire? ...
En quoi le désir est-il au contraire destructeur:

sur le désir, Hegel Esthétique , PUF, page 16 .... "La nature du désir le pousse... à montrer que les objets ne sont là que pour être détruit et être utilisés jusqu'à épuisement."
Voir l'aide pour le N°66 Peut-on être homme sans être citoyen?  

= Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement?
Commencer par bien distinguer la forme idéale du travail et les formes sociales nées de la division du travail, du machinisme...

= Éloigner travail et divertissement par un effort progressif de définition en ne retenant que ce qui les distingue (travail pénible, aliéné, rôle de l'attention, règles à suivre...)- Travail comme moyen de vivre (gagne pain...)

= Chercher les points qui peuvent rapprocher travail et divertissement: par ex: l'initiative, l'exercice de la liberté, l'oeuvre comme raison de vivre.

= Le travail à réinventer....

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