== Pour
la recherche des idées:
A
quoi reconnaît-on qu'un événement est historique?
Commencez par vous documenter:
Dans la page express: http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Histoire http://www.philagora.net/philo/histoire.php
et l'Édit de Nantes http://www.philagora.net/edit.php
et http://www.philagora.net/editnan.php
Dans aide aux dissertations http://www.philagora.net/dissert.php
CLIC sur l'aide n° 55 En
quel sens peut-on dire que l'historien "fait" l'histoire?
= Pour aller plus loin dans la recherche des idées voir l'aide:
L'histoire a-t-elle un sens?
peut-on reconnaître qu'un événement est historique au moment
où il se produit dans la mesure où ce sont ses conséquences qui
permettront de dire qu'il mérite d'être raconté, parce qu'il a une
importance dans le devenir passé qui nous a fait ce que nous sommes? Ce
ne serait donc que rétrospectivement qu'un événement apparaîtrait
comme historique. par exemple, un moine, Mendel découvre la génétique
moderne et dans le monde cela fait !
Voir dans philo-express http://www.philagora.net/express.php
: l'histoire et suivre les liens, il y a
tout.
Voir
l'aide N°57 Dans
quelle mesure peut-on parler d'un progrès de l'homme dans l'histoire?
Réfléchir
sur ce texte de J. Hersch: "Quant à la recherche d'un sens, à
travers la connaissance historique, elle est à la fois inévitable et vouée
à l'échec. Une histoire dépourvue de tout sens ne serait plus une
histoire; mais si on découvrait son sens c'est qu'elle aurait pris fin".
-Notez que pour les contemporains des événements ce qui se déroule paraît
souvent irrationnel, absurde: la violence, la guerre, les passions pour
revenir à son point de départ... Plusieurs hypothèses peuvent être
faites:
- La raison dirigerait l'histoire en utilisant les passions des
hommes pour se réaliser (cf. Hegel, La raison dans l'Histoire).
- La Providence guiderait l'humanité.
L'infrastructure (matière, rapports de production) déterminerait la
superstructure (religion, Droit, morale..) et ses changements. Marx.
=>
Pour répondre ne faudrait-il pas être à la fin de l'histoire? Cela
est-il possible?
=>Y a-t-il une histoire ou une multiplicité d'histoires? Conséquences
pour le sujet.
Attention: difficulté:
sens de l'histoire a deux significations que l'on confond et qui se
confondent: direction, orientation vers une fin, mais aussi
signification.
Y a-t-il une logique des événements historiques?
L'enchaînement historique suppose à
la fois le hasard et la détermination.
"S'il n'y a pas d'histoire proprement dite, là où tous les événements
dérivent nécessairement et régulièrement les uns des autres... il n'y
a pas non plus d'histoire... pour une suite d'événements qui seraient
sans aucune liaison entre eux." Cournot
C'est donc le passage d'un événement à l'autre qu'il faut ici examiner.
Logique peut être pris ici au sens de rationnel, cohérent.
Comment les événements historiques sont-ils reliés? Passe -t-on de l'un
à l'autre par les principes de la raison? identité, causalité,
contradiction.
Demandez-vous quelle est l'origine des événements historiques en
utilisant l'aide un peu plus bas.
Lectures Hegel, La raison dans l'histoire en insistant sur la ruse de la
raison qui utilise les passions des hommes pour se réaliser.
Un événement historique est un fait notable, qui a de multiples effets
et des répercussions intenses dans l'espace et dans le temps.
Au jeu d'échecs où la détermination réfléchie du joueur se
substitue au hasard du dès, de manière pourtant à ce que les idées du
joueur, en se croisant avec celles de l'adversaire, donnent lieu à une
multitudes de rencontres accidentelles, on voit poindre les conditions
d'un enchaînement historique" (Cournot, Essai sur les fondements
de la connaissance, Hachette, page 460)
==Peut-on dire à la fois et sans se contredire que l'homme fait
l'histoire et qu'il est un produit de l'histoire? -
Contradictoire = mort / vif. L'affirmation de l'un (il est mort) implique
la négation de l'autre (il n'est pas vivant). ET La négation de l'un (il
n'est pas mort) implique l'affirmation de l'autre (il est vivant).
On ne peut donc les affirmer en même temps (ce serait contradictoire de
dire il est mort, il est vivant) et selon un seul point de vue (si je fais
intervenir le temps comme point de vue le contradictoire disparaît: par
ex: hier il était vivant, aujourd'hui il est mort).
=> Problème: ne faudrait-il pas distinguer l'individu qui fait son
histoire et qui est donc de ce fait le produit de son histoire qu'il fait
et l'ensemble des individus qui font leur histoire, chacun pouvant être
le produit de l'histoire des autres (comme dans un cambriolage avec
violence).
L'idée d'une histoire linéaire et unique ne fait-elle pas problème? N'y
aurait-il pas des histoires qui s'entrecroisent?
==> Pour la recherche des idées.
Derrière le mot homme n'y a-t-il pas des hommes des individus qui
exercent leur liberté? Peut-on rassembler ces individus dans un concept?
Sinon peut-on en toute rigueur dire que c'est l'homme qui fait l'histoire
Si des hommes font l'histoire chacun ne produit-il pas un devenir qui lui
est propre de par son action? Conséquence pour le sujet?
Si être c'est se faire, si se faire c'est faire son histoire est-il
contradictoire de dire que les hommes sont le produit de l'histoire qu'il
font?
Analyser le projet.
Voir les cours
l'existence http://www.philagora.net/philo-poche/pochexis.php
le désir http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
les passions http://www.philagora.net/philo-poche/pochpass.php
Demandez-vous s'il n'y a pas une confusion, une ambiguïté entre la
nature et la liberté:
-si on affirme que l'homme est un produit de l'histoire parle-t-on de
l'histoire humaine ou de déterminismes qui s'exercent en même temps que
l'histoire? (La force des choses... par exemple). Le changement de plan
(liberté/nature) n'assure-t-il pas la cohérence d'un discours qui
affirmerait que l'homme fait
son histoire et qu'il est en partie produit par les conséquences de
ses actions qui interfèrent avec des mécanismes que rencontrent ses
actions? Ne faudrait-il pas alors dénoncer une confusion: on appellerait
historique ce qui
ne relève pas de la temporalité, ce qui n'est pas humain, ne qui n'est
pas historique mais relève d'un rythme quasi naturel?
L'homme n'est-il pas le produit de son histoire ce qui revient à dire
qu'il fait son histoire?
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