== Pour
la recherche des idées:
Pourquoi s'intéresser à l'histoire?
Vous avez tous les éléments
l'aide N°36, L'histoire
est-elle inutile?
Dans la page express http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Histoire.
L'histoire
justifie-t-elle une réflexion philosophique?
justifier
= rendre légitime.
A la limite on pourrait comprendre, mérite-t-elle une réflexion
philosophique?
Que peut tirer la réflexion philosophique du chaos, du désordre, de
l'irrationnel: n'est-ce pas perdre son temps que de revenir sur ce qui est
mort?
Pour le plan:_
1) prendre la réponse qui vient immédiatement à l'esprit.
=> L'histoire ne justifie pas une réflexion philosophique: dire
pourquoi, argumenter en vous appuyant sur des définitions, par exemple:
si la réflexion est retour sur un vécu, l'histoire comme devenir passé
relève de la réflexion: mais cette réflexion est-elle philosophique.
L'acte de philosopher en distinguant l'opinion de la science, creuse un désir
(manque éprouvé) de vérité et de justice et oriente donc vers une enquête.
Cette enquête est-elle possible si elle porte sur le passé qui n'est
plus? (voir les aides
N°36 L'histoire
est-elle inutile?
et 37 L'histoire
est-elle une science?
=>Cette enquête a-t-elle un sens si la mobilité des conditions
interdit la prévision?
-A quoi revenir sur ce dont on ne saurait tirer des leçons? L'histoire
n'illustre-t-elle pas tout et ne donne-t-elle pas des exemples de tout.
Elle nourrit la curiosité mais que peut apporter la narration du devenir
passé à la réflexion philosophique?
2) Prendre le contre-pied du 1), l'histoire justifie une réflexion
philosophique. (vous pouvez utiliser l'histoire au service de la vie (L'Histoire
au service
de la vie (Nietzsche)
) mais surtout il vous faut argumenter en utilisant votre cours sur
l'histoire ou la page express et les liens http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Histoire.
3) La troisième partie de votre devoir. => Les 2 premières parties
vous ont permis de penser, d'avancer en pesant le pour et le contre, mais
vous laissent dans l'embarras devant deux routes contraires: vous devez résoudre
la contradiction entre les réponses de la première et de la deuxième
partie, souvent par une distinction. Il ne s'agit de répéter ce que vous
avez dit mais d'avancer grâce à la confrontation des deux premières
parties.
=>Que penser des philosophies de l'histoire qui recherchent les lois générales
de l'évolution des sociétés humaines: elles nourrissent notre curiosité
et notre imagination par la puissance de leurs synthèses mais quel intérêt
pour la réflexion philosophique, pour l'enquête, que leur fantaisie et
leur incertitude?
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Pour
l'antithèse: Il n’y a pas de leçons de l’histoire.
On recommande aux rois, aux hommes d'État, aux peuples de s'instruire
principalement par l'expérience de l'histoire. Mais l'expérience et
l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien
appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agis suivant les maximes qu'on
aurait pu en tirer.
A chaque époque, chaque peuple se trouve dans des conditions si particulière,
forme une situation si particulière, que c'est seulement en fonction de
cette situation qu'il doit se décider: les grands caractères sont précisément
ceux qui, chaque fois, ont trouvé la solution appropriée.
Dans le tumulte des événements du monde, une maxime générale est
d'aussi peu de secours que le souvenir des situations analogues qui ont pu
se produire dans le passe, car un pale souvenir est sans force dans la
tempête qui souffle sur le présent: il n'a aucun pouvoir sur le monde
libre et vivant de l'actualité.
HEGEL, la Raison dans l'Histoire.
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