== Pour
la recherche des idées:
Vous pourriez commencer par lire dans
Citations http://www.philagora.net/citations/
La conscience B- 2 ; 4 et 5. http://www.philagora.net/citations/conscience.php
Puis utilisez l'aide suivante.
Doit-on se laisser diriger par nos désirs ?
Ce sujet semble exiger des connaissances précises: il faudrait lire avec
attention les cours de votre professeur et,
prendre ensemble, comprendre , les cours:
Pour répondre vous pouvez utiliser les aides
le N°69 La
liberté est-elle une donnée ou une conquête?
et pour distinguer le désir et la volonté
l'aide N° 50 La
volonté n'est-elle que la force d'un désir?
Recherche des idées: quelques questions...
1) En quel sens le désir est-il subi?
2) Qu'est-ce qui distingue désir et passion?
3) En quoi se ressemblent-ils?
4) Doit-on : est-ce un devoir? utilisez la page
KANT l'impératif catégorique
5) Un désir: peut-on distinguer les désirs par leur objet? Ce dont ils éprouvent
le manque. Est-ce la même chose de désirer l'immortalité et de désirer
la vérité? Pourquoi? (vous pouvez utiliser: Platon le soleil la ligne la
caverne http://www.philagora.net/philo-bac/oralplat.php
: seule la distinction de l'opinion et de la science creuse un désir,
comme manque éprouvé de vérité et de justice et pousse à une chasse
amoureuse: voir le Banquet dans la page: faut-il se méfier de l'amour
=> http://www.philagora.net/amour.php
6) En quel sens prendre le terme diriger quand il s'agit des valeurs comme
la vérité, la beauté, la justice? Est-ce un déterminisme ou un appel?
Distinguez la cause et le motif.
7) Est-il possible de concilier: désir, volonté et liberté? A quelle
condition? (voyez
la page sur La condition humaine de SARTRE http://www.philagora.net/grenier/sartre.php
)
Consultez (Spinoza, le désir.... http://www.philagora.net/hibrep2.php
)
et l'aide N°: 25 Qu'est-ce qu'un maître?
=> Devons-nous
faire confiance à nos désirs ?
Dois-je ou ne dois-je pas ? c'est là la marque de l'hésitation, du
doute.
Y aurait-il donc un risque à faire confiance à ses désirs ?
Assurément, puisque la question est posée.
Mais alors quel est ce risque ?
Que risque-t-on à faire confiance à ses désirs ?
Que risque-t-on à se fier à ses désirs ?
Désirs (au pluriel) m'évoque la concupiscence.
Si concupiscence il y a, que se cache-t-il derrière ?
L'insatisfaction ?
Il semblerait bien que oui, et ce, de façon constitutive, car
l'insatisfaction est bien constitutive du psychisme.
Vouloir repousser l'insatisfaction est bien là l'entreprise de l'être
humain. L'on pourrait même parler de quête, d'inlassable quête, d'où
"la fioriture" des désirs, dans le sens d'une
"surcharge".
Manifestement "les" désirs ne font pas dans l'épuration.
Il y faut même une certaine dose d'ostentation.
A mon sens, se méfier de ses désirs requiert un apprentissage.
L'apprentissage par exemple du renoncement ou de la perte me semble des étapes
qui permettent d'apprécier "autrement", "différemment",
la valeur des choses (de la vie).
Qu'est-ce qui est le plus important ?
Est-ce nos désirs, ou est-ce notre Désir ?
La distinction est de taille, car elle se situe, et surtout elle nous fait
nous situer plutôt du côté de l'effort, de la persévérance, du
travail, quant à, justement, l'expression "forcené" de notre Désir.
Se méfier de ses désirs, oui.
C'est plutôt la voix de son Désir qu'il faudrait apprendre à écouter.
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