== Pour
la recherche des idées:
1) Le désir est-il toujours une aliénation?
toujours= dans tous les cas. Aliénation=soumission à un objet, à une
autre volonté, perte de liberté =esclavage.
Vous avez à distinguer deux formes d'objet pour les deux parties de votre
devoir grâce au cours sur le désir:
http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
==Voir Les
passions sont-elles un obstacle à notre liberté? ( passion = désir
qui a envahi et orienté notre subjectivité, qui l'a "fixée".)
2) Faut il libérer le désir ou se libérer du désir ?
Commencez par lire le cours sur le
désir http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
Bien voir la problématique: l'absence de contrainte (libérer le désir)
est un condition de possibilité de la liberté mais cette condition nécessaire
n'est pas , loin de là suffisante (celui qui suit son bon plaisir tourne
le dos à la liberté).
d'autre part, se libérer du désir serait être indifférent c'est à
dire
libre de choisir ce que l'on veut désirer: il n'y aurait plus que la
volonté.
Mais la volonté toute seule ça n'est pas très motivant (peut-on vivre
sans désirs, si, la vie est préférence, choix spontané ou réfléchi?)
=>Libérer le désir c'est se libérer de toute contrainte selon le
slogan de Mai 68, Il est interdit d'interdire.
=>Se libérer du désir c'est renoncer au désir au point qu'il
n'existe plus pour nous. (conduite ascétique).
Insister sur : celui qui monte
vers le haut descend vers le bas ce qui signifie que renoncer au désir
c'est se perdre dans les orgies.
Vous voilà dans l'embarras après avoir rédigé les 2 premières
parties.
La synthèse, il n' y a que vous qui puissiez la trouver.
Regardez bien le "faut-il": est-ce nécessaire, n'y a-t-il pas
une 3ème voie. Utiliser
l'aide n°50 La
volonté n'est-elle que la force d'un désir?
====Pour approfondir voir
la page: le désir et le besoin. http://www.philagora.net/philo/desir-besoin.php
3) L'objet du désir n'est-il pas le bonheur?Un idéal de
l'imagination qui voudrait concilier le plaisir et la vertu....
Pour débuter votre recherche:
1)=Pourquoi dit-on que la sagesse conduit au bonheur?
Effectivement la question se pose: "on" dans le sujet
désigne-t-il l'opinion ou la réflexion philosophique?
Si le bonheur c'est un état de satisfaction complète et durable et si la
sagesse demande de renoncer à ce qui n'a pas de lendemain, par exemple au
plaisir, la sagesse ne conduit pas au bonheur mais tout au plus à
mériter le bonheur?
Le bonheur se mérite-t-il?
Mais qu'est-ce que le bonheur: du point de vue du contenu, cela varie
selon les individus libres parce qu'ils sont capables de choisir leur fin,
différente de celle des autres.
Du point de vue de la forme c'est un état de satisfaction complète et
durable, autant que c'est compromis pour un être déchiré entre les
appétits et son devoir et qui de plus est soumis à un devenir (si vous
l'avez lu, vous pouvez utiliser Le vieil homme et la mer de Hemingway)
Cela signifie que le bonheur est une récompense. Cette récompense sera
donnée quand la nature et le concept seront réconciliés c'est à dire
quand le sensible et le devoir pourront être satisfaits en même temps,
c'est à dire pas ici bas.
Utiliser l'aide suivante en insistant sur la problématique de Kant.
===>Le bonheur? Plaisirs?
Excellent sujet qui vous invite à l'acte de philosopher: c'est le même
(vous) qui est appelé à interroger et à répondre, à penser. Par
exemple, le bonheur est-il possible? Question initiale engage la question
préalable:
qu'est-ce que le bonheur? Soignez les définitions.
Dire que le bonheur est une suite de plaisirs n'est-ce pas dire que le
bonheur est sans cesse attendu et disparaît sans cesse: en effet le
propre du plaisir c'est d'être précédé d'une tension (celle du désir
comme manque éprouvé, comme soif, comme souffrance de ne pas avoir ce
que l'on désire) et de
disparaître dès qu'on l'éprouve. Une vie de plaisirs serait donc comme
le remarque justement Platon une vie de tonneau percé: plus on en met,
plus il en part.
Mais la définition du bonheur comme état de satisfaction durable et
complète n'exclut-elle pas la course-poursuite du plaisir qui ne dure pas
et qui pour un être raisonnable sensiblement affecté ne procure jamais
une satisfaction complète.
Vous voilà dans l'embarras avec une première partie qui est contredite
par la seconde partie.
Comment en sortir?
Il est possible de distinguer avec Epicure : lettre à Ménécée
le plaisir en mouvement source de déception et le plaisir comme absence
de douleur.
Vous pouvez aussi utiliser Kant et la raison pratique: le bonheur ne peut
que se mériter par la vertu, ce qui concerne les postulats
de la raison pratique: Peut-on
penser Dieu?
Utiliser
le bonheur compromis http://www.philagora.net/philo-bac/bonhcom.php
pour la recherche des idées.
Réfléchir sur:
Les passions font vivre, la sagesse durer...
Bien déterminer la sagesse avec l'aide suivante: L'idée de sagesse
a-t-elle encore un sens ?
La sagesse serait-elle une opinion?
Commencez par les cours théorie et expérimentation
http://www.philagora.net/philo-poche/pochexp.php
et http://www.philagora.net/philo-poche/pochexp2.php
en insistant sur la différence entre expérience et expérimentation.
La sagesse désigne à l'origine le savant qui possède à la fois le
savoir et le savoir faire. Aujourd'hui, c'est celui dont les jugements et
les réactions découlent de la raison. "La sagesse est une sorte de
science, mais dans laquelle la théorie et la pratique cessent de se
distinguer" Lavelle.
Le problème: L'expérience qui faisait la sagesse des anciens est
remplacée par l'expérimentation, le mouvement de la science qui est
changement selon un rythme de plus en plus accéléré.
Peut-on encore parler de sagesse s'il n'y a plus de savoir, si le savoir
est toujours provisoire.
Maintenant on ne vous parle pas du concept, de la définition de la
sagesse mais de l'idée de sagesse. Or une idée c'est un principe
régulateur (qui donne des règles), ce à quoi rien de sensible ne
correspond. Cette définition vous permettrait peut être d'affirmer que
l'idée de sagesse a encore un sens
c'est à dire une direction comme ce vers quoi on peut s'orienter, ce que
l'on peut chercher à atteindre sans jamais l'atteindre comme les idées
de vérité , de justice, de beauté. Autrement l'idée de sagesse serait
une valeur qui donne
sens à certaines de nos actions et à certains de nos efforts pour
comprendre.
Vous avez donc à hésiter entre le possible et l'impossible pour ainsi
dire.
POUR LE PLAN:
1ère partie: pourquoi l'idée de sagesse ne peut conduire au bonheur.
2ème partie: on ne peut donc que mériter le bonheur grâce à la
sagesse.
3ème partie: vous pourriez utiliser Epicure Lettre à Ménécée, la page
Le bonheur possible: la sagesse peut conduire à la vie la meilleure
possible:
Sagesse et passion peuvent elles à votre avis s'accorder?
comment la passion qui est une maladie de l'âme qui utilise la raison au
lieu de la suivre pourrait-elle s'accorder avec la sagesse qui s'enracine
dans la raison dans un effort pour être raisonnable!
Autrement dit, la passion peut-elle s'exercer sans illusion ou encore n'y
a t-il que des passions déraisonnables. Utilisez les 2 aides suivantes:
N'y a -t-il que des passions déraisonnables?".
Le cours sur la passion http://www.philagora.net/philo-poche/pochpass.php
devrait suffire avec la définition de la raison, du rationnel et
du raisonnable.
Vous pourriez peut-être regarder l'aide N°46. La
passion est-elle la caractéristique de l'existence?
L'idée de sagesse a-t-elle encore un sens ?
La sagesse serait-elle une opinion?
La sagesse désigne à l'origine le savant qui possède à la fois le
savoir et le savoir faire. Aujourd'hui, c'est celui dont les jugements et
les réactions découlent de la raison. "La sagesse est une sorte de
science, mais dans
laquelle la théorie et la pratique cessent de se distinguer"
Lavelle.
Le problème: L'expérience qui faisait la sagesse des anciens est
remplacée par l'expérimentation, le mouvement de la science qui est
changement selon un rythme de plus en plus accéléré.
Peut-on encore parler de sagesse s'il n'y a plus de savoir, si le savoir
est toujours provisoire.
Maintenant on ne vous parle pas du concept, de la définition de la
sagesse mais de l'idée de sagesse. Or une idée c'est un principe
régulateur (qui donne des règles), ce à quoi rien de sensible ne
correspond. Cette définition vous permettrait peut être d'affirmer que
l'idée de sagesse a encore un sens c'est à dire une direction comme ce
vers quoi on peut s'orienter, ce que l'on peut chercher à atteindre sans
jamais l'atteindre comme les idées de vérité , de justice, de beauté.
Autrement l'idée de sagesse serait une valeur qui donne sens à certaines
de nos actions et à certains de nos efforts pour comprendre.
Vous avez donc à hésiter entre le possible et l'impossible pour ainsi
dire.
Pour Recevoir
les nouveautés (gratuit)
|