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== Pour
la recherche des idées:
Vous
avez bien fait de vous étonner du sujet. Mais après cet étonnement il
faut chercher le problème.
Devons-nous = est-ce un devoir, le respect de la loi morale qui exige ce
souci. Le respect de la loi morale exige que nous respections les
personnes qui portent la loi morale: dans ces conditions n'est-ce pas un
devoir de se préoccuper des conséquences de nos actions? Toujours? Dans
quelle mesure? Dans la mesure où ces conséquences portent sur des
personnes qui méritent notre respect?
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Mais, problème: si nous sommes responsables de nos actes chaque fois que
nous avons exercés notre liberté sommes-nous toujours responsables de
nos actes?
Sommes-nous toujours libres? Agissons-nous toujours en connaissance de
cause?
=== Vous pouvez utiliser l'aide suivante:
Suis-je responsable de ce que je fais sans avoir conscience de le faire?
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Une clé :
n'y a-t-il pas un devoir de
s'informer des conséquences de ses actions? Conséquence pour votre
sujet.
Sommes-nous toujours responsables de nos actes?
Vous avez des éléments de réponse dans
22 Quelle
conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause?
21 L'hypothèse
de l'inconscient réintroduit-elle la fatalité dans l'existence de
l'homme?
===Voici
un sujet: peut-on invoquer l'inconscient sans ruiner la morale?
Le problème, la question de la question, qui a servi à fabriquer ce
sujet est semblable à celui qui a permis de fabriquer VOTRE sujet:
Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient.
Si vous suivez soigneusement les conseils ci-dessous vous comprendrez
votre sujet et vous trouverez par votre travail les éléments pour le
traiter. Voici 2 aides pour 2 sujets que vous pouvez utiliser.
===I. Peut-on invoquer l'inconscient sans ruiner la morale?
Bien distinguer la conscience spontanée, la
conscience réfléchie et la conscience morale.
Pour l'inconscient voyez
conscience/inconscient.
La morale concerne le devoir, répond à la question: que dois-je faire.
Cela suppose que je sois l'auteur de l'action et donc responsable de ses
conséquences, que l'action vienne d'une décision de la conscience: est
conscient ce qui apparaît. Est inconscient ce qui n'apparaît pas.
L'hypothèse de l'inconscient suppose un auteur de l'acte autre que moi:
cela a-t-il encore un sens de parler de morale à quelqu'un qui n'est pas
entièrement l'auteur de l'action.
Pour approfondir voyez les 2 aides aux dissertations ci-dessus qui toutes
les deux portent sur les conséquences de l'hypothèse de l'inconscient et
qui concernent donc votre sujet.
Le terme invoquer doit être défini avec soin.
Ruiner signifie détruire.
Dans tous les cas utiliser, pour l'antithèse la pensée de Sartre, le
texte sur La condition humaine http://www.philagora.net/grenier/sartre.php
et La
liberté est-elle une donnée ou une conquête?
"Là où était ça, je dois devenir"
Freud.
====II. L'inconscient est-il une excuse?
Voyez
d'abord conscience/inconscient
Demandez-vous une excuse de quoi? Sinon d'une action qui a des conséquences,
d'une action qui vient de l'homme, de sa liberté: il l'a décidée, il en
assume la responsabilité.
Si un autre (qui n'apparaît pas) à participé à la décision n'est-ce
pas une excuse? (je ne l'ai pas fait exprès , je ne savais pas...).
Citations:
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