vous avez de bonnes
idées.
Commencez par lire:
= Que
peut-on savoir de soi ? Peut-on se connaître soi-même?
= Peut-on
connaître le moi?
Quel
est l'intérêt de la connaissance de soi ?
Un intérêt : Or pour un
être humain, être raisonnable sensiblement affecté, il n'y a
que quatre satisfactions possibles:
La satisfaction liée au désir
La satisfaction liée au bien
La satisfaction liée au vrai
La satisfaction liée au beau
En quoi la vérité sur ce que
nous sommes peut-elle nous intéresser?
Quel est son intérêt?
Pourquoi poser cette question?
Parce la connaissance de soi ne peut-être que subjective,
illusion?
ou bien parce qu'elle est nécessaire à celui qui désire être
heureux?
Se connaître pour pouvoir..... mesurer ses forces?
"Connais-toi toi même"
=> Descartes Méditations Métaphysiques: 3
"Mais qu'est-ce donc que je suis? Une chose qui pense.
Qu'est-ce qu'une chose qui pense? C'est-à-dire une chose qui
doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut
pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes ce n'est pas peu si
toutes ces choses appartiennent à ma nature. Mais pourquoi n'y
appartiendraient-elles pas? Ne suis-je pas encore ce même qui
doute presque de tout, qui néanmoins entends et conçois
certaines choses, qui assure et affirme celles-là seules être véritables,
qui nie toutes les autres, qui veux et désire d'en connaître
davantage, qui ne veux pas être trompé, qui imagine beaucoup de
choses, même quelquefois en dépit que j'en aie, et qui en sens
aussi beaucoup, comme par l'entremise des organes du corps? Y
a-t-il rien de tout cela qui ne soit aussi véritable qu'il est
certain que je suis, et que j'existe, quand même je dormirais
toujours, et que celui qui m'a donné l'être se servirait de
toutes ses forces pour m'abuser? Y a-t-il aussi aucun de ces
attributs qui puisse être distingué de ma pensée, ou qu'on
puisse dire être séparé de moi-même? Car il est de soi si évident
que c'est moi qui doute, qui entends, et qui désire, qu'il n'est
pas ici besoin de rien ajouter pour l'expliquer. Et j'ai aussi
certainement la puissance d'imaginer; car encore qu'il puisse
arriver (comme j'ai supposé auparavant) que les choses que
j'imagine ne soient pas vraies, néanmoins cette puissance
d'imaginer ne laisse pas d'être réellement en moi, et fait
partie de ma pensée. Enfin je suis le même qui sens, c'est-à-dire
qui reçois et connais les choses comme par les organes des sens,
puisqu'en effet je vois la lumière, j'ouïs le bruit, je ressens
la chaleur. Mais l'on me dira que ces apparences sont fausses et
que je dors. Qu'il soit ainsi; toutefois, à tout le moins, il est
très certain qu'il me semble que je vois, que j'ouïs, et je m'échauffe;
et c'est proprement ce qui en moi s'appelle sentir, et cela, pris
ainsi précisément, n'est rien autre chose que penser [Sentir,
c'est penser sentir!]. D'où je commence à connaître quel je
suis, avec un peu plus de lumière et de distinction que
ci-devant. "
Je ne suis donc pas le contenu de
la pensée, mais la pensée elle-même en tant qu'activité; je
suis l'acte de penser. Et attention! Il ne faut pas conclure que
cette vérité peut être généralisée et appliquée à
l'humanité entière.
Quand Descartes dit «Je pense, donc je suis», il ne fait référence
qu'à lui seul. La seule chose qui existe incontestablement est la
pensée, ma pensée, moi. On ne peut donc pas dire « nous
pensons, donc nous existons » ou encore « L'être humain est un
sujet pensant dont l'existence est certaine » (Cuerrier, p. 14).
La découverte de Descartes est profondément individualiste,
subjective; il est le père de la philosophie moderne.
Pour la recherche des idées:
Connais-toi
toi-même. A quels obstacles se heurte cette exigence?
Que peut on savoir de soi ?
http://www.philagora.net/corrige/connais-toi.php
Bon travail
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