== Pour
la recherche des idées:
Vous
pourriez commencer par lire le N°6 Pourquoi
le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les croyances
religieuses? qui vous aidera à comprendre le problème. Bien
entendu, vous distinguerez soigneusement la religion et la superstition
qui es tune déviation du sentiment religieux:
-
on attribue par la croyance un pouvoir magique à des pratiques (ex:
allumer une bougie... pour repousser la foudre), sans aucun recours au
raisonnable ou à la raison qui, au contraire de la superstition ajuste la
cause et l'effet.
La superstition ne relève ni de la religion ni de la science mais on la
trouve dans des perversions de la religion ou de la science. (par ex: un
écrivain du XXème siècle, Jaspers dans De la psychothérapie, PUF
p.13 écrit: "en un temps de superstition scientifique, on se sert de
la science pour dissimuler l'inexplicable". Conséquence pour votre
sujet?
Demandez-vous en quoi l'ambiance de la science est toujours le provisoire,
ce qui fait que dans le temps la connaissance scientifique est toujours en
rupture avec le passé (par exemple, la microphysique contemporaine et la
physique du XIXème siècle) au point qu'on s'accorde à définir la
physique d'une époque
par l'exemple des théories et des expérimentations de l'époque.
- Sur quoi porte la connaissance scientifique?
- Sur quoi porte la superstition? (vous pouvez utiliser la distinction
conscience spontanée ou immédiate ou conscience réfléchie).
Si la connaissance scientifique est le fruit d'un processus (voyez =>
Théorie
et expérimentation
et
la Vérité dans les sciences http://www.philagora.net/philo-bac/verite1.php
-
http://www.philagora.net/philo-bac/verite2.php
qui se déroule dans le temps à partir de la problématisation d'un
fait (comment se fait-il que) et si la superstition est certitude,
croyance immédiate (suivie d'une pratique) comment l'une peut-elle agir
sur l'autre au point de la dissiper, de la faire disparaître?
Le propre
de l'opinion n'est-il pas de remettre sans cesse au service du besoin ou
du désir?
Est-ce la connaissance scientifique qui peut dissiper la superstition
ou la distinction de l'opinion et de la science par laquelle le sujet met
en question, comme le prisonnier dans la caverne le visible se tourne
vers l'intelligible:
l'humilité serait la source de la marche vers la vérité. Pour Socrate,
Eros est philosophe, ce qui signifie que la recherche de la vérité
s'enracine dans un désir, un manque éprouvé de celui qui met en
question l'affirmation première de l'opinion: la chasse amoureuse est une
enquête orientée vers l'idée du vrai et du juste.
=>Vous pourriez utiliser dans PLATON
le soleil la ligne la caverne http://www.philagora.net/philo-bac/oralplat.php
, en lisant le texte de La République, fin du Livre VI, début du Livre
VII de préférence dans la traduction de Monique Dixsaut (Bordas).
Si la superstition s'identifie à une certitude, est-ce qu'une
connaissance peut vraiment la remettre en question?
Demandez-vous quelle est l'origine de la superstition et quelle est
l'origine de la connaissance scientifique: ce qui refuse le doute peut-il
être dissipé par le doute?
La superstition est-elle selon vous signe de vigueur d'esprit et de
culture?
Pourquoi?
La connaissance scientifique exprime-t-elle la culture et la vigueur d'un
esprit? Pourquoi?
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