Chaque partie
doit être explicitement centrée sur le sujet.
Le point de départ
c'est ce que je crois savoir. C'est ce qu'il faut examiner pour décider
de sa prétention à être un savoir. La difficulté c'est que ce
que je crois savoir m'apparaîtra comme un savoir tant que je
n'aurai pas distingué l'opinion et la science.
On oppose
souvent vérité et croyance dans la mesure où la vérité
exige la clarté, la cohérence, un caractère d'objectivité:
elle est partagée par tous grâce à des démonstrations et à
des preuves. Montaigne écrit que la vérité doit avoir un visage
pareil (ne pas changer dans le temps) et universel (être partagée
par tous).
En opposition à cela, chacun revendique le droit d'avoir des
croyances particulières, d'avoir accès à une vérité du cœur
qui n'exige ni preuve ni démonstration. Après tout un sentiment
s'éprouve et ne se prouve pas par autre chose que lui: il est sa
propre preuve. Le problème revient à demander si la vérité
n'est pas elle même une croyance, la croyance à une valeur.
Pourquoi voulons-nous la vérité? Cela exige-t-il le dépassement
de toute croyance au risque de perdre la possibilité de
rechercher la vérité elle-même = problème croire
Au début, "croire"
porte sur la nourriture posée sur la crédence (sorte de table):
elle avait été goûtée par des esclaves: le mot correspond à
fiable, qui n'est pas empoisonné. Puis, porte sur ce à quoi on
adhère sans pouvoir le justifier pleinement: par exemple l'idée
à quoi rien d'observable ne correspond. (voir l'illusion
en prêtant attention aux tableaux!);
L'existence est
évidente ce qui ne signifie pas qu'elle ait une essence. Croire
s'enracine dans un sentiment. Enfin, croire signifie donner sa
confiance, faire exister ce qui ne se voit ni ne s'expérimente.
(ex: croire à l'existence du bien, de la mort...)
Savoir, au
début, désigne le goût pour, la pénétration de, autrement dit
la compréhension. Puis, par extension, l'ensemble des
connaissances que l'on considère comme justifiées, prétendant,
à tort ou à raison, s'enraciner dans une expérience sensible ou
une expérimentation.
Voir la
page: Croire
et savoir?
= Tout jugement,
si c'est un jugement, est le produit d'une pensée, d'un acte qui
distingue l'opinion de la science, qui découvre qu'il ne peut
savoir et trouver sans avoir cherché à justifier ses
affirmation. Y a t il des raisons de croire que ce que l'on croit
savoir est bien du savoir?
= Comment le
savoir?
Insistez sur l'efficacité du savoir; Le Savoir n'est pas fondé
sur une justification rationnelle et et expérimentale, il est en
fait fondé sur le pouvoir qu'il assure: "ça marche".
Pour savoir que ce que je crois est un savoir ne dois-je pas
l'exercer pour voir s'il a une efficacité?
Bonne continuation
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