== Pour
la recherche des idées:
Vous pouvez par exemple
prendre l'exemple de l'historien qui doit bien penser ce qu'il ne peut
connaître puisque l'objet a disparu. Faut-il qu'il ne soit d'aucun temps
et d'aucun pays?
Ou au contraire une certaine sympathie pour son sujet, n'est-elle pas nécessaire.
l'Historien peut-il être impartial? Sa subjectivité
est-elle un obstacle ou une aide?
peut-il= est-ce possible mais aussi est-ce souhaitable? Peut-on comprendre
une époque sans un minimum de sympathie? Tout choix implique une préférence.
Or nécessairement l'historien est amené à choisir une ligne de sens: il
ne peut pas tout raconter en même temps.
Vous pouvez utiliser l'aide En
quel sens peut-on dire que l'historien "fait" l'histoire?
Voir aussi l'aide N°36 L'histoire
est-elle inutile? et N°37 L'histoire
est-elle une science?
L'objectivité scientifique implique t-elle la neutralité ?
voir l'aide n°91. En
quoi consiste l'objectivité scientifique?
=> Pour l'antithèse voir les aides n°42 Peut-on
faire de la physique sans faire de la métaphysique? et 43 Croire
et savoir"
=>Bien lire dans mETHODO: http://www.philagora.net/methodo/
l'exemple de l'étude de texte (Nietzsche) et l'exemple de la dissertation
(Qu'est-ce qui fonde le principe d'objectivité?)
Tout y est.
= Sommes nous maîtres de nos pensées?
Rousseau remarque déjà que les pensées viennent quand elles veulent.
On peut parler d'un travail inconscient (qui n'apparaît pas) de l'esprit
avant toute invention: voir dans citations les remarques de Poincaré à
cette page : http://www.philagora.net/citations/inconscient3.php
Si on appelle pensée tout acte psychique, il y a des représentations qui
ne relèvent pas du je veux et du je pense: Freud suppose une origine:
l'inconscient.
clic sur inconscient http://www.philagora.net/philo/inconscient.php
Mais le sujet est l'auteur de ses représentations qu'il adapte de plus en
plus à ce qu'elles expriment grâce à l'attention ou dans les sciences
à la théorie et à l'expérimentation. Ne peut-on pas dire qu'il est maître
des représentations (pensées) qu'il a produite, qu'il a élaborées?
Pour la recherche des idées
Suffit-il d'être maître de ses pensées pour l'être de ses sentiments?
Commencez par lire les cours sur
le désir http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
la passion http://www.philagora.net/philo-poche/pochpass.php
la liberté http://www.philagora.net/philo-bac/baclib.php
Pour être maître de ses pensées, il suffit de penser par soi même:
l'essence de la pensée c'est la liberté. pour être maître de ses pensées
et de ses sentiments, il suffirait d'avoir la même liberté par rapport
aux sentiments c'est à dire que les sentiments soient des pensées par
exemple.
Mais si la pensée peut être le fruit d'une activité, une conquête, en
quelque sorte une production, le sentiment est toujours déjà là,
toujours donné. Par exemple, ce qui s'éprouve soi-même, une souffrance,
nous la subissons. Dans tout sentiment il y a un aspect de passion, subir
une action. En ce sens être maître de ses sentiments ne porte pas sur le
sentiment mais sur
les actions qu'ils pourraient nous pousser à accomplir, la liberté
consistant à décider d'agir ou de ne pas agir, d'affirmer ou de nier, de
dire oui ou de dire non.
Voyez par exemple le drame de l'amour non partagé. La Princesse de Clèves
estime son mari, lui est dévouée, mais elle ne peut l'aimer parce que
l'amour est un sentiment et que le désir ne peut être modifié par la
volonté.
Voir
l'aide n°31 Qu'est-ce
que penser?
et n°46 La
passion est-elle la caractéristique de l'existence?
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