== Pour
la recherche des idées:
A
quelles conditions une autorité est-elle juste?
Condition=
ce qui accompagne nécessairement l'apparition de, ce qui contribue à
rendre possible.
Autorité= ce qui exerce un pouvoir, ce qui commande à des sujets
juste= ici fondée, légitime...
Etonnez-vous: si on commence à s'interroger sur ce qui fonde l'autorité
ne va t-on pas lui enlever son caractère, la nier, la saper ... Déjà
qu'elle n'a pas la force pour elle!
Mais exercer un pouvoir et sur des personnes libres, n'est-ce pas
extraordinaire? Cela ne mérite t-il pas une justification?
Distinguez bien l'autorité de la domination qui s'exerce par la violence
ou par la force. Dans ce cas, la question ne se pose pas de savoir si on
doit obéir ou pas: c'est une forme de contrainte, de déterminisme.
Mais dans l'autorité il y a simplement l'exigence d'être respectée: or
le respect est un sentiment d'humilité devant la loi morale et donc
devant tous ceux qui portent en eux la loi morale, l'ensemble des
personnes. On domine les corps on a autorité sur les coeurs.
De là vous pouvez dégager un certains nombre de problèmes ou question
de la question:
- Qu'est-ce qui peut donner autorité sur autrui sans qu'il y ait aliénation?
n'est-ce pas un consentement, une reconnaissance de ce que l'ordre n'est
pas lié à une volonté particulière mais lié à la raison par l'intermédiaire
d'un loi qui a pour fin le bien commun? Chacun en obéissant à l'autorité
obéirait alors au meilleur de lui même.
D'où de quel droit l'autorité exige-t-elle l'obéissance? Sur quoi
repose -t-elle?
Une hiérarchie peut-elle être juste, conforme à un ordre, conforme à
la justice et finalement conforme à la raison?
La légitimité d'une
autorité ne vient-elle pas de ce que, par elle, c'est la raison qui
commande. Autrement dit, c'est le respect et l'estime de ceux qui obéissent
qui fonderaient l'autorité. Mais ce fondement est-il une justification.
- Le fondement de l'autorité ne vient-il pas de ce que, renonçant à la
force, elle se confie au consentement libre des personnes auxquelles
s'adresse? Ce qui impliquerait qu'elle s'appuie sur une argumentation qui
s'adresse à des esprits libres. Qu'adviendrait-il à une autorité qui
serait méprisée par ceux à qui elle s'adresse?
- La difficulté de vient-elle de ce que l'autorité n'est pas simplement
fondée par des raisons, elle se fonde aussi naturellement sur le
sentiment?
- Quel rôle joue le mérite dans tout cela?
- Analyser: l'homme politique au service de la loi.
- Analyser et distinguer l'autorité du maître, du professeur, de
l'ancien, du magistrat, du serviteur de la loi... Distinguez le charisme,
l'ascendant ...
- A quelles conditions , dans chaque cas, l'autorité serait-elle juste?
=> L'autorité comme reconnaissance et non comme soumission.
Pour Recevoir
les nouveautés (gratuit)
|