== Pour
la recherche des idées:
Voir L'ART => http://www.philagora.net/philo/art.php
Parce
qu'il exclut le désir destructeur qui fuit vers un mauvais infini, l'art
n'est-il pas refus de noyer la conscience et l'instant dans le plaisir?
n'est-il pas désir réfréné, application?
- Parce qu'il vise à la production d'une oeuvre belle l'art ne se tourne
ni vers le passé ni vers le futur mais vers le présent:
l'oeuvre incarne
dans la permanence l'idée qu'elle rend sensible (voir dans les
pages sur l'art: L'arlequin à la mort à la vie,
Cézanne Delacroix...
Du point de vue de l'amateur qui exerce sa liberté dans le jeu de sa
sensibilité et de son entendement n'y a-t-il oubli du désir et
contemplation de ce qui se donne dans le présent?
En quel sens cette
activité peut-elle être qualifiée de sérieuse?
En quoi instaure-t-elle
l'humanité?
- Du point de vue du créateur, son effort pour rendre le moi sensible,
pour re-présenter l'existence, pour présente l'admiration qui l'habite,
n'est-il pas infiniment plus important que la présentation naturelle et
la monotone aliénation au besoin?
Dans une idée n'y a-t-il pas toujours
la présence de l'esprit et de la liberté?
En quoi ce la peut-il être
mis en relation avec ce qui compte, ce qui est vraiment utile, ce qui
importe, ce qui est sérieux?
Le sérieux de l'art, le bonheur éprouvé dans l'exercice de la liberté,
n'est-il pas folie pour l'opinion qui traduit ses besoins en connaissance?
Lire: De
quelle liberté l'art témoigne-t-il ?
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