° Rubrique Philo: Capes-Agreg

- Fiches d'aide à la préparation au CAPES -
Rubrique proposée et animée par  François Palacio

- Philosophie politique

Adam Smith. Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)

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Livre IV- Des systèmes d’économie politique. (suite)

         Ch. 3- Des entraves extraordinaires

extraordinaires apportées à l’importation des pays avec lesquels on suppose la balance du commerce défavorable

         Ch. 5- Des primes et de la législation des grains

         Ch. 7- Des colonies

         Ch. 8- Conclusion du système mercantile

  La consommation est l’unique but, l’unique terme de toute production, et on ne devrait jamais s’occuper de l’intérêt du producteur, qu’autant seulement qu’il le faut pour favoriser l’intérêt du consommateur.

         Ch. 9- Des systèmes agricoles ou de ces systèmes d’économie politique qui représentent le produit de la terre soit comme la seule, soit comme la principale source du revenu et de la richesse nationale

  L’erreur capitale de ce système paraît consister en ce qu’il représente la classe des artisans, manufacturiers et marchands, comme totalement stérile et non productive.

  Tout système qui cherche, ou, par des encouragements extraordinaires, à attirer vers une espèce particulière d’industrie une plus forte portion du capital de la société que celle qui s’y porterait naturellement, ou, par des entraves extraordinaires, à détourner forcément une partie de ce capital d’une espèce particulière d’industrie vers laquelle elle irait sans chercher un emploi, est un système réellement subversif de l’objet même qu’il se propose comme son principal et dernier terme. Bien loin de les accélérer, il retarde les progrès de la société vers l’opulence et l’agrandissement réels ; bien loin de l’accroître, il diminue la valeur réelle du produit annuel des terres et du travail de la société.

  Ainsi en écartant entièrement tout ces systèmes ou de préférence ou d’entraves, le système simple et facile de la liberté naturelle vient se présenter de lui-même et se trouve tout établi. Tout homme, tant qu’il n’enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêt, et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d’hommes.

Dans le système de la liberté naturelle, le souverain n’a que trois devoirs à remplir :

-         défendre la société de tout acte de violence ou d’invasion de la part des autres sociétés indépendantes

-         protéger chaque membre de la société contre l’injustice ou l’oppression de tout autre membre

-         ériger et entretenir certains ouvrages publics et certaines institutions que l’intérêt privé ne pourrait porter à entretenir.

Vers:  Livre V- Du revenu du souverain ou de la république  

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