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d'aide à la préparation au CAPES - - Philosophie politique - Adam Smith. Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) Fiche 1 - Fiche 2 - Fiche 3 - Fiche 4 - Fiche 5 - Fiche 6 - Fiche 7 - Fiche 8 - Fiche 9 - Fiche 10 Site Philagora, tous droits réservés © __________________
Ch. 2- De
l’argent,
considéré comme une branche particulière du capital
général de la société, ou de la dépense qu’exige
l’entretien du capital national des banques
Le revenu brut de tous les habitants d’un grand
pays comprend la masse totale du produit annuel de leur
terre et de leur travail ; leur revenu net est ce qui
leur reste franc et quitte, déduction faite de ce qu’il
faut pour entretenir premièrement le capital fixe ;
secondement, leur capital circulant, ou bien ce qu’ils
peuvent placer, sans empiéter sur leur capital, dans leurs
fonds de consommation, c’est à dire ce qu’ils peuvent
dépenser pour leur subsistance, commodités et amusements.
La destination du capital fixe est d’accroître la
puissance productive du travail, ou de mettre le même
nombre d’ouvriers à portée de faire une beaucoup plus
grande quantité d’ouvrage.
Ce qu’on place d’une manière judicieuse dans un
capital fixe est toujours remboursé avec un gros profit, et
il ajoute au produit annuel une valeur bien supérieure à
celle qu’exige l’entretien de ces sortes
d’améliorations.
C’est sous ce rapport qu’on regarde toujours
comme un grand avantage pour une société tous les nouveaux
procédés en mécanique, qui mettent un même nombre
d’ouvriers en état de faire la même quantité
d’ouvrage avec des machines plus simples et moins
coûteuses que celles dont on faisait usage précédemment.
Le revenu de la société se compose uniquement des
marchandises, et nullement de ce qui les met en
circulation. Quand nous calculons le revenu brut et le
revenu net d’une société, nous sommes toujours obligés
de retrancher de la masse totale d’argent et de
marchandises qui compose sa circulation annuelle, la valeur
entière de l’argent, dont il n’y a pas un seul écu qui
puisse jamais faire partie de l’un ni de l’autre de ces
revenus.
La substitution du papier à la place de la monnaie
d’or et d’argent est une manière de remplacer un
instrument de commerce extrêmement dispendieux, par un
autre qui coûte infiniment moins, et qui est quelquefois
tout aussi commode. Ch. 3. Du travail productif et du travail non-productif, de l’accumulation du capital
La rente de la terre et les profits des capitaux sont
partout les principales sources où les salariés non
productifs puisent leur subsistance.
L’expérience semble nous faire voir que, dans
presque toutes les circonstances, l’économie et la sage
conduite des affaires privées suffisent, non seulement pour
compenser l’effet de la prodigalité et de l’imprudence
des particuliers, mais même pour balancer celui des
profusions excessives du gouvernement. Cet effort constant,
uniforme et jamais interrompu de tout individu pour améliorer
son sort ; ce principe, qui est la source primitive de
l’opulence publique et nationale, aussi bien que de
l’opulence privée, a souvent assez de puissance pour
maintenir, en dépit des folies du gouvernement et de toutes
les erreurs de l’administration, le progrès naturel des
choses vers une meilleure condition. Semblable à ce
principe inconnu de vie, que portent avec elles les espèces
animales, il rend souvent à la constitution de
l’individu, la santé et la vigueur, non seulement malgré
la maladie, mais même en dépit des absurdes ordonnances du
médecin.
Pour augmenter la valeur du produit annuel de la
terre et du travail dans une nation, il n’y a pas
d’autres moyens que d’augmenter, quant au nombre, les
ouvriers productifs, ou d’augmenter, quant à la
puissance, la faculté productive des ouvriers précédemment
employés. Vers:
Ch. 4- Des
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