° Rubrique Philo: Capes-Agreg

- Fiches d'aide à la préparation au CAPES -
Rubrique proposée et animée par  François Palacio

- Philosophie politique

Adam Smith. Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)

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Ch. VIII- Des salaires du travail

  Ce qui constitue la récompense naturelle ou le salaire du travail, c’est le produit du travail.

  Dans cet état primitif qui précède l’appropriation des terres et l’accumulation des capitaux, le produit entier du travail appartient à l’ouvrier. Il n’a ni propriétaire ni maître avec qui il doive le partager.

  Aussitôt que la terre devient une propriété privée, le propriétaire demande pour sa part presque tout le produit que le travailleur peut y faire croître ou y recueillir. Sa rente est la première déduction que souffre le produit du travail appliqué à la terre.  

  C’est par la convention qui se fait habituellement entre ces deux personnes, dont l’intérêt n’est nullement le même, que se détermine le taux commun des salaires. Les ouvriers désirent gagner le plus possible ; les maîtres, donner le moins qu’ils peuvent ; les premiers sont disposés à se concerter pour élever les salaires, les seconds pour les abaisser.

  Les maîtres sont en tout temps et partout dans une sorte de ligue tacite, mais constante et uniforme, pour ne pas élever les salaires au-dessus du taux actuel.

  Il faut de toute nécessité qu’un homme vive de son travail, et que son salaire suffise au moins à sa subsistance ; il faut même quelque chose de plus dans la plupart des circonstances, autrement il serait impossible au travailleur d’élever une famille, et alors la race de ces ouvriers ne pourrait pas durer au-delà de la première génération.

     Ch. IX- Des profits du capital  

  Le taux le plus bas des profits ordinaires des capitaux doit toujours dépasser un peu ce qu’il faut pour compenser les pertes accidentelles auxquelles est exposé chaque emploi de capital. Ce surplus constitue seulement, à vrai dire, le profit ou bénéfice net. Ce qu’on nomme profit brut comprend souvent, non seulement ce surplus, mais encore ce qu’on retient pour la compensation de ces pertes extraordinaires.

L’intérêt que l’emprunteur peut payer, est en proportion du bénéfice net seulement.

  Ch. X- Des salaires et des profits dans les divers emplois du travail et du capital

Section 1- Des inégalités qui procèdent de la nature même des emplois

  Autant qu’il m’a été possible de l’observer, les circonstances principales qui suppléent à la modicité du gain pécuniaire dans quelques emplois, et contrebalancent sa supériorité dans d’autres, sont les cinq suivantes :

1-     l’agrément ou le désagrément des emplois eux-mêmes

2-     la facilité ou le bon marché avec lequel on peut les apprendre ou la difficulté et la dépense qu’ils exigent pour cela

3-     l’occupation constante qu’ils procurent, ou les interruptions auxquelles ils sont exposés

4-     le plus ou moins de confiance dont il faut que soient investis ceux qui les exercent

5-     la probabilité ou improbabilité d’y réussir

    Ch. XI- De la rente de la terre

    Conclusion

  L’intérêt particulier de ceux qui exercent une branche particulière de commerce ou de manufacture est toujours, à quelques égards, différent et même contraire à celui du public. L’intérêt du marchand est toujours d’agrandir le marché et de restreindre la concurrence des vendeurs.   

Vers: Livre II- De la nature des fonds ou capitaux...  

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