La
conclusion.
Elle doit être
soignée. Ne pas oublier que c'est la dernière
"impression" sur le correcteur.
Voici un schéma:
Bilan => conséquence théorique ou
pratique => ouverture vers une autre oeuvre ou un autre
texte.
La conclusion ferme une porte. |
Le
bilan.
Dans le bilan on met en évidence ce que le développement a
établi, l'aboutissement de la problématique. La forme peut
être, si vous avez enchaîné logiquement les trois parties,
quand il y en a trois: si ... or
... alors ...
Pour rédiger la conclusion, il faut avoir en mémoire
l'introduction ce qui vous permet mesurer par comparaison ce
qui a été établi, ce qui est probable, et ce qui reste en
suspens. Conséquence.
Selon le sujet, il est parfois utile de tirer une conséquence
théorique concernant la connaissance ou pratique concernant
l'action.
Par exemple, le bilan nous permet de mieux comprendre l'entreprise
de Rousseau, d'admirer son initiative, son effort nouveau. Ouvrir
sur un autre texte.
Il semble préférable que ce soit vers le texte d'un autre
auteur. Par exemple, vers un texte de Chateaubriand, des Mémoires
d'outre-tombe, ou même de René, si on considère que
dans cette oeuvre, Chateaubriand parle de lui. Ce
qui rend possible cette ouverture, c'est que dans le
"biographique", votre professeur n'a pas manqué de vous
proposer d'autres auteurs et d'autres textes. Cela permet de
donner à votre conclusion un "petit air": j'ai bien
vu le programme, ce qui devrait enchanter, je le souhaite, le
correcteur. En passant, vous envoyez un "coup de
chapeau" aux termes du programme en signalant la singularité
des deux textes (Rousseau et Chateaubriand), mais aussi en
soulignant leur parenté, du point de vue de l'intertextualité
(on découvre des parentés). Attention:
évitez de terminer sur une question. Les questions se trouvent
dans l'introduction.
Une
astuce pour l'ensemble du commentaire.
Dans tous
les cas repérez et utilisez les effets de style, de
rhétorique et d'expression. C'est par la forme que les
significations apparaissent pleinement. Si vous négligez la
forme, c'est comme si vous tourniez le dos au texte en le
réduisant à quelques maigres idées. Considérez le texte
comme un objet du langage qui vous permet d'accéder au
sens.
En
conséquence, l'étude de la forme ne doit jamais être
menée pour elle même, mais dans son rapport aux
significations.
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style retour à
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