Voilà un bon
sujet.
Il vous donne en
effet le problème qui permet de fabriquer une multiplicité de
sujets différents (par la formulation), qui ont été donnés
depuis le début de l'année et qui sont apparus sur le forum.
Égalité,
vertu?
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Possibles,
désirs?
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Déréliction,
Condition ?
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Pacte, foi jurée?
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Présence?
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Aristote
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Gide
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Beckett
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Flaubert
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Lavelle
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C'est
tellement un problème que chaque oeuvre du programme y va d'une
solution qui trouve rapidement des limites: pour l'un c'est une
égalité par la vertu; mais, n'y a-t-il pas de l'amitié entre
des gens qui préfèrent le bonheur des sens à la vertu?
Pour
l'autre, c'est la réalité des possibles qui n'est que le
masque du désir; mais, n'est-ce pas apparenter l'amitié à
l'amour et donc mal la déterminer?
Enfin,
pour Becket c'est la déréliction, la contradiction entre le
désir et la réalité, entre le raisonnable et le sensible,
mais, cela suffit-il de fonder l'amitié sur la condition
humaine: à ce compte, il n'y aurait que des amis.
Ajoutons
la solution proposée par Flaubert:
un pacte, une foi jurée sur laquelle on ne revient pas, parce
que, on ne raccroche à l'amitié dans une vie où le désir
échoue.
Mais, l'amitié
elle-même est un échec qui permet tout au plus de régresser
vers un passé qui n'est glorieux que parce qu'il a
disparu.
Autant dire que l'amitié n'est pas fondée: L'amitié
dans L'Education sentimentale de Flaubert
Il est
possible de trouver ce fondement dans une sorte de foi qui
jaillit comme origine de l'amitié.
Lavelle parle
d'une Présence irréductible à chacun des amis et qui se
manifeste dans la rencontre:
Fondement de
l'amitié? Gide, Claudel, Madeleine André Gide
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